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> Récents tableaux de bord

2022


 19 décembre 2022

Les prix du pétrole reculent face aux risques croissants de récession.
Les prix du gaz et de l’électricité pèsent lourdement sur l’économie européenne.

Le prix du pétrole instable la semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent est en progression de près de 3 % d’une semaine sur l’autre pour s’établir à 81 $/b (WTI à 75 $/b, + 2,8 %). Cette évolution cache des mouvements erratiques, hausse en début de semaine jusqu’à 83 $/b1, puis baisse de 3,8 % pour terminer la semaine à un peu plus de 80 $/b. Le prix du pétrole, relativement modéré en raison d’un bilan offre/demande à l’équilibre ce trimestre, est entrainé par la chute des marchés financiers ébranlés par le discours de rigueur des Banques centrales pour lutter contre l’inflation. 
Les produits pétroliers suivent la tendance observée sur le prix du pétrole avec un recul de 17% du prix moyen de l’essence en décembre (740 $/t) par rapport à novembre et de 6 % pour le prix du gazole (930 $/t) à comparer à 11 % pour le Brent. L’AIE souligne l’effet bénéfique de l’accroissement des capacités mondiales de raffinage en progression de 2,2 Mb/j en novembre. Si la tension, mesurée par l’écart de prix produits/Brent, est fortement réduite sur l’essence, elle reste importante sur le gazole (Fig. 9). L’AIE estime que le marché du diesel devrait rester tendu au moins jusqu’au premier semestre 2023.

Tableau : évolution des marchés

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12 décembre 2022

Le mécanisme de plafonnement des prix du brut russe fait chuter le Brent à 78 $/b

Marchés pétroliersLes prix du pétrole ont fortement baissé la semaine dernière pour la cinquième semaine consécutive. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 6,5 $/b (-7,7 %) à 78,3 $/b et le WTI 7,1 $/b (-8,3 %) à 77,7 $/b, soit les niveaux les plus bas de cette année (Fig. 1 & 2). Les craintes d'une rupture d'approvisionnement en pétrole brut due aux sanctions contre la Russie s'estompent avec la mise en place du mécanisme de plafonnement des prix qui permet à la Russie de continuer à produire et à vendre son pétrole à des prix plus bas. D'autre part, les inquiétudes concernant la demande de pétrole augmentent avec les nouvelles hausses de taux d'intérêt des banques centrales, destinées à lutter contre l'inflation, qui devraient freiner davantage la croissance économique mondiale et réduire la demande de pétrole. Ces inquiétudes s'ajoutent à l'hypothèse selon laquelle la Chine, premier importateur mondial d'énergie, ne relancera que progressivement son économie, malgré un assouplissement des restrictions Covid. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 8 décembre est stable avec un prix médian du Brent en 2023 à 96,3 $/b (Fig. 3).

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05 décembre 2022

Chine, Banque centrale, OPEP+, prix plafond : les déterminants de l’évolution des cours du pétrole

Le prix du pétrole progresse de 4 % au cours de la semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent, en recul de 1 % (WTI à 79 $/b ; 0,7 %) d’une semaine sur l’autre, a évolué en moyenne autour de 85 $/b, niveau proche des plus bas observés fin septembre et en janvier dernier. Au cours de la semaine passée, il a progressé de près de 4 $/b pour s’établir à 86 $/b vendredi dernier. Cette hausse résulte de plusieurs facteurs : ralentissement envisagé de la hausse des taux d’intérêt, incertitude sur les effets du mécanisme de prix plafond sur les exportations russes, début d’allégement des mesures de confinement en Chine et rumeurs sur une possible baisse de l’offre OPEP+. Cette rumeur a été démentie lors de la réunion du 4 décembre au cours de laquelle l’OPEP+ a décidé de ne pas modifier sa politique d’offre définie début octobre. L’OPEP+ a rappelé à cette occasion que ses décisions étaient uniquement dictées par des considérations liées à l’équilibre du marché. La décision du 4 décembre peut effectivement s’expliquer alors que l’équilibre offre / demande n’est pas, pour le moment, sous tension (Fig. A4 en annexe). La mise en œuvre de l’embargo européen d’une part et du prix plafond d’autre part pourrait modifier la donne assez rapidement.

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28 novembre 2022

Le rebond pandémique en Chine et l’absence d’accord sur le price cap font chuter le Brent à 86 $/b

Marchés pétroliersLes cours du pétrole ont encore baissé la semaine dernière pour la troisième semaine consécutive en raison principalement du rebond pandémique en Chine et de l’absence d’accord au niveau européen sur le mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 5,4 $/b (-5,9%) à 86 $/b et le WTI 5,3 $/b (-6,3 %) à 78,7 $/b. Depuis le début du mois, le pétrole a perdu plus de 10 $/b, le ramenant à son niveau du début de l'année, avant la guerre en Ukraine. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 23 novembre est également en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 96,3 $/b (Fig. 3).

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21 novembre 2022

Le prix du pétrole recule sensiblement entre craintes sur la demande et rumeurs de hausse de l’offre OPEP+ Le prix du pétrole repasse sous les 90 $/b (Fig. 1). 

Le prix du Brent, en recul de plus de 4 % (WTI à 84 $/b ; - 5 %) la semaine passée, a évolué autour de 92 $/b passant sous les 90 $/b vendredi dernier. Il sort de la zone des 90/100 $/b dans lequel il évolue depuis le mois d’août, en dehors de passage ponctuel haussier (107 $/b le 11 août) ou baissier (82 $/b le 26 septembre). Il est encore trop tôt pour anticiper une baisse durable alors que la demande de pétrole atteindra des records en 2023. Le mouvement récent repose sur la confirmation par l’AIE d’une baisse de la demande de 0,24 Mb/j au 4e trimestre par rapport au même trimestre de l’an dernier. L’AIE évoque comme raison de la baisse « la faiblesse persistante de l'économie chinoise, la crise de l'énergie en Europe, le surcoût des produits pétroliers et la force du dollar américain ». La baisse est aussi attribuée à des rumeurs concernant une détente dans les relations entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, augurant d’une possible hausse de l’offre pour l’OPEP+ (réunion le 4 décembre). La confirmation de la baisse des prix dépendra néanmoins de la réussite ou non de la politique chinoise pour combattre le Covid-19 et des effets à venir des sanctions européennes sur les exportations russes.

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14 novembre 2022

Le Brent en légère baisse à 95 $/b, les perspectives économiques s’assombrissent en Europe.

Marchés pétroliersLes prix du brut ont chuté la semaine dernière en raison des inquiétudes croissantes concernant l'impact de la crise économique sur la demande de pétrole, l'Europe envisageant désormais une contraction du PIB au cours des deux prochains trimestres. Toutefois, les prix ont été soutenus en fin de semaine par l'annonce de la Chine d'assouplir certaines restrictions anti-Covid, signe d’un prochain retour de la demande chinoise (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 0,7 $/b (-0,7 %) à 95,1 $/b et le WTI -0,8 $/b (-0,8 %) à 88,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 8 novembre est stable avec un prix médian du Brent en 2023 à 98,0 $/b (Fig. 3).

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07 novembre 2022

L’international Energy Forum évoque un prix du pétrole à plus de 100 $/b

Le prix du pétrole progresse régulièrement depuis plusieurs semaines (Fig. 1). Le prix du Brent a évolué autour de 96 $/b la semaine passée en progression significative de 2,8 % (WTI à 89 $/b ; + 1,4 %). Ce mouvement haussier, qui prolonge une tendance observée depuis début octobre (90 $/b), s’est accéléré vendredi dernier avec un prix proche des 100 $/b (99,6 $/b).  La tendance haussière récente trouve son origine dans un changement envisagé de la politique chinoise sur le Covid, dans la baisse du dollar et dans les incertitudes concernant les effets des sanctions européennes et du G7 contre la Russie. Ce mouvement haussier pourrait encore être modéré par le contexte économique et financier. Les évolutions des marchés financiers ont été relativement heurtées la semaine passée (Fig. 2) passant momentanément en territoire négatif en raison des commentaires de la FED prônant à la fois de la fermeté pour lutter contre l’inflation mais aussi une certaine souplesse sur la politique future d’ajustement des taux (nouvelle hausse de 0,75 points du principal taux d'intérêt décidée le 2 novembre).  

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31 octobre 2022

Bonne résilience des économies face à la crise : Le Brent en hausse à 95 $/b. Fortes tensions sur les carburants.

Marchés pétroliersLes prix du brut ont augmenté la semaine dernière dans un contexte pétrolier de plus en plus tendu, avec des stocks carburant au plus bas à l'approche de l'hiver et des sanctions européennes sur le brut russe qui doivent prendre effet en décembre (Fig. 1 & 2). Les prix du brut ont également été soutenus par d'importants achats de pétrole brut par les
raffineurs chinois, ce qui a été perçu comme un signe d'accélération de la demande chinoise. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +3,1 $/b (+3,3 %) à 95,0 $/b et le WTI +2,0 $/b (+2,3 %) à 87,0 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 27 octobre est en légère hausse avec un prix médian du Brent en 2023 à 98,0 $/b (Fig. 3).

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24 octobre 2022

Interrogation sur la croissance chinoise, volonté américaine de faire baisser les prix du pétrole

Le prix du pétrole perd 3 % la semaine passée. Le prix du Brent a évolué autour de 90 $/b la semaine passée sans tendance nette (WTI à 85 $/b - 4 %). Cet équilibre précaire s’établit dans un contexte de confrontation croissante entre deux forces opposées pour le marché pétrolier : la dégradation anticipée en 2023 de la croissance économique mondiale face aux contraintes avérées (gestion OPEP+) ou potentielles de l’offre de pétrole, avec en particulier les effets des sanctions européennes à venir sur la production russe, production qui résiste pour le moment (Fig. 16).  Les prix de marché de l’essence et du gazole restent pour leur part sous tension. L’écart avec le prix du Brent s’établit le 21 octobre à +260 $/t (12 ct€/l) pour l’essence contre +190 €/t (7 ct€/l) le 23 septembre (Fig. 9). Pour le gazole l’envolée est spectaculaire : l’écart atteint +560 $/t (46 ct€/l) contre +350 $/t (30 ct€/l) environ fin septembre.

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17 octobre 2022

Les prévisions sombres du FMI pour l'économie mondiale inversent la tendance haussière des prix du pétrole brut

Marchés pétroliersAprès la forte augmentation des prix du brut début octobre, suite à la décision de l'OPEP+ de réduire sa production de 2 Mb/j, la tendance s’est inversée la semaine dernière avec la publication des perspectives économiques mondiales du FMI et du rapport mensuel de l'AIE sur le marché pétrolier. En une semaine, les cours ont perdu près de 5 $/b (Fig. 1 & 2). Vendredi dernier, à la clôture du marché, le Brent sur le marché à terme de Londres s’échangeait à 91,6 $/b et le WTI est repassé sous la barre des 90 $/b, à 85,6 $/b. En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné 0,6 $/b (+0,6 %) à 93,8 $/b et le WTI +0,7 $/b (+0,8 %) à 88,5 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 14 octobre est stable avec un prix médian du Brent en 2023 à 94,6 $/b (Fig. 3).

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10 octobre 2022

Adaptation de la politique OPEP+ au contexte économique ou tentative de pression sur le marché ? Brent, sep 2022 : 89,8 $/b (août 2022 : 100 $/b)

Le prix du Brent se rapproche des 100 $/b en fin de semaine passée (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 95 $/b la semaine dernière en progression de près de 9 % (WTI à 88,2 $/b, + 10 %). Le prix du Brent a flirté avec les 100 $/b le 7 octobre progressant de 7 $/b en 4 jours avec l’annonce par l’OPEP+ de la réduction de son offre. Les prix de marché de l’essence et du gazole amplifient ces mouvements avec des écarts de prix par rapport au Brent qui se tendent à nouveau pour l’essence (effet des perturbations sur le raffinage français ?) et qui restent sous pression pour le gazole (effet de la dépendance au gazole russe ; Fig. 9).

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03 octobre 2022

Le Brent en baisse à 87,2 US$/b, sous la pression du resserrement monétaire

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont baissé la semaine dernière sous la pression des inquiétudes concernant le resserrement monétaire agressif des banques centrales qui augmente le risque de récession et la réduction de la demande pétrolière qui pourrait en résulter. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 2,6 $/b (-2,9%) à 87,2 $/b et le WTI à New York a perdu 3,4 $/b (-4,2%) à 79,6 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 30 septembre est également en baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 101,7 $/b (en moyenne sur l'année 2022 le Brent est à 102,5 $/b) et 94,6 $/b en 2023 (Fig. 3). Pour le quatrième trimestre, plusieurs banques de Wall Street prévoient toutefois un rebond des prix du brut malgré les craintes croissantes d'un ralentissement mondial : JPMorgan Chase prévoit que le Brent de Londres atteindra 101 $/b pour les trois derniers mois de 2022, tandis que le groupe Goldman Sachs voit 125 $/b et Morgan Stanley 95 $/b.

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26 septembre 2022

Chute brutale des marchés financiers et pétroliers. Brent, sep 2022 : 90,6$/b (août 2022 : 100 $/b)

Le prix du Brent perd 6 % vendredi dernier (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 89 $/b la semaine dernière en recul de près de 3 % (WTI à 83,5 $/b, -4,3 %). Le prix du Brent, qui a atteint 84,8 $/b le 23 septembre, en recul de 6 % en une journée, a retrouvé ses niveaux de début d’année. La « débâcle » des marchés pétroliers et financiers (Fig. 2) la semaine passée résulte des anticipations économiques négatives et des risques géopolitiques, après en particulier les annonces de la Russie (mobilisation partielle et référendums d’annexion dans l’est de l’Ukraine). Le recul sensible du Brent a ainsi suivi l’évolution des marchés financiers en forte baisse au cours du mois de septembre : - 6,9 % pour le S&P 500, -7,8 % pour le Nasdaq et -3,1 % pour l’EuroStoxx50. Le contexte d’excédent d’offre jusqu'au troisième trimestre 2023 (voir TB du 19 septembre et figure 14) a pu également favoriser ce repli du prix du pétrole. Globalement, les risques sur la demande ont pris le dessus sur les anticipations de réduction potentielle de l’offre russe. 

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19 septembre 2022

Le Brent en très légère hausse dans l'attente de la confirmation d'une reprise de la demande chinoise

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont augmenté très légèrement la semaine dernière. Le marché attend toujours la confirmation de la reprise de la demande chinoise, alors que l’offre de pétrole devrait se tendre sensiblement d'ici la fin de l'année avec la fin du programme de libération des stocks stratégiques américains et l'entrée en vigueur de l'embargo européen sur le pétrole russe. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné 1,0 $/b (+1,1%) à 92,7 $/b et le WTI à New York 2,0 $/b (+2,3%) à 86,8 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 9 septembre est en très légère baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 105 $/b et 96,3 $/b en 2023 (Fig. 3), certaines banques comme Morgan Stanley et UBS ayant abaissé récemment leurs prévisions de prix pour ce trimestre et le suivant. D'autres institutions comme JPMorgan Chase & Co avertissent cependant qu'une fois les blocages liés à la pandémie en Chine levés, le prix du brut pourrait rapidement atteindre des niveaux beaucoup plus élevés, autour de 150 $/b.

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12 septembre 2022

Le Brent oscille entre risques sur la demande et risques sur l’offre. Brent, sep 2022 : 90,9$/b (août 2022 : 100 $/b)

Des mouvements erratiques pour le prix du Brent la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 90,2 $/b la semaine dernière en recul de près de 7 % (WTI à 85,3 $/b, -6,1 %). Ce mouvement global de baisse cache des évolutions heurtées avec un prix qui est passé de 94 $/b à 86 $/b avant de remonter à 91 $/b en fin de semaine. Le prix du pétrole a en parti suivi les évolutions des marchés financiers orientés d’abord à la baisse avant de progresser après avoir « digéré » la décision de hausse des taux de la BCE (Fig. 2). Le marché pétrolier a également été influencé par les déclarations du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, désormais plus pessimisme sur une conclusion rapide des négociations pour sauver l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Il convient également de mentionner le recul du dollar la semaine passée, ce qui favorise la progression du prix du pétrole. Enfin, la décision OPEP+ du 5 septembre, actant une réduction symbolique de l’offre, semble affirmer une volonté de soutenir, si nécessaire, les cours du pétrole dans les mois à venir. Cette décision, conjuguée à l’incertitude sur l’offre russe, a contribué à la progression des prix en fin de semaine.

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5 septembre 2022

Le Brent à 97 $/b dans l’œil du cyclone alors que le marché pétrolier se resserre

Marchés pétroliersLes cours du pétrole brut étaient orientés à la baisse la semaine dernière dans un contexte de grande incertitude quant à l'évolution de la situation économique et énergétique mondiale alors que l’OPEP+ doit se réunir cette semaine pour revoir sa politique de production. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 2,4 $/b (-2,4 %) à 97,3 $/b et le WTI à New York a perdu 2,6 $/b (-2,7 %) à 90,3 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 2 septembre est en très légère baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 106,2 $/b et 96,3 $/b en 2023.

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29 août 2022

Un jeu complexe entre Etats-Unis, Russie, Arabie saoudite, Iran. - Brent, août 2022 : 100 $/b (juillet : 112 $/b)

Le prix spot du Brent gagne 2,9 % la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 99 $/b la semaine dernière en hausse de près de 3 % (WTI à 94,5 $/b, +2,9 %). En moyenne mensuelle, il se situe à 100 $/b, en baisse de 10 % d’un mois sur l’autre. Les dernières semaines ont été riches en évènement économiques et « énergiopolitiques » :
1/ avancées dans les négociations iraniennes ;
2/ réaction du ministre saoudien par rapport aux évolutions du marché, ce qui a poussé le prix du pétrole à la hausse ;
3/ nouvelles escalades de la violence en Libye, susceptible d’entrainer à nouveau un recul de la production de pétrole ;
4/ déclaration ferme vendredi dernier de la Banque centrale américaine afin de lutter contre l’inflation, déclaration aux effets baissiers sur les marchés financiers (Fig. 2) mais sans impact (pour le moment) sur la hausse du prix du pétrole.
D’un point de vue conjoncturel, il convient de noter l’annonce le 22 août d’une baisse sur un mois des livraisons du pétrole Kazakh mais dans des proportions limitées (export à 0,9 Mb/j contre 1,3 Mb/j programmés en août et septembre).
Par ailleurs, en Europe, la sécheresse entraine des contraintes de transport sur le Rhin, ce qui a obligé Shell à réduire le 18 août sa production à la raffinerie de Rhineland (0,34 Mb/j).

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22 août 2022

La situation économique mondiale se détériore : le Brent en baisse à 95 $/b

Marchés pétroliersLes cours du pétrole brut ont légèrement baissé la semaine dernière. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 2,7 $/b (-2,8 %) à 94,9 $/b et le WTI à New York a perdu 2,9 $/b (-3,1 %) à 89,1 $/b (Fig. 1 et 2). Les inquiétudes concernant le ralentissement économique mondial, les bonnes nouvelles sur la demande américaine de pétrole et les progrès dans les négociations sur le nucléaire iranien ont été les principaux facteurs d'influence des prix cette semaine. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 19 août est stable avec un prix médian du Brent en 2022 à 106,4 $/b et 95,6 $/b en 2023 (Fig. 3).

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15 août 2022

Le prix du pétrole porté par des perspectives jugées moins défavorables ; Brent, août 2022 : 103 $/b (juillet : 112 $/b)

Le prix spot du Brent gagne 2 % la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 104,6 $/b la semaine dernière en hausse de plus de 2 % (WTI à 94,6 $/b, +0,7 %). En moyenne mensuelle, il se situe néanmoins à « seulement » 103 $/b, soit à son plus bas niveau observé depuis février dernier. La semaine passée, les cours du pétrole ont été influencés à la hausse par des anticipations positives pour la demande en raison en particulier du ralentissement de l’inflation en Chine et aux Etats-Unis. De plus, les anticipations d’une demande accrue de produits pétroliers, plus compétitifs que le gaz naturel pour assurer la production d’électricité, ont eu tendance à soutenir cette hausse. D’autres facteurs ont à l’inverse modéré cette progression comme la stabilité des exportations russes en juillet et la reprise des flux le 10 août sur la voie sud du pipeline Druzhba, flux interrompus à partir du 4 août en raison de problème de paiement des droits de transit par la Russie. La réparation rapide d’une fuite sur un pipeline de Shell dans le Golfe du Mexique a également eu un effet baissier vendredi dernier (103 $/b) après une forte hausse le jeudi (107 $/b). Enfin, la remise par l’Union Européenne le 9 août du compromis final, donc non négociable, pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien n’a pas eu d’effet notable en raison des doutes sur la suite qui en sera donné par les Etats-Unis et l’Iran. Au-delà de cette incertitude, les prochains mois verront deux forces s’affronter : le niveau du ralentissement économique d’une part et l’effet des sanctions européennes sur la Russie d’autre part, dont les conséquences pour le prix du pétrole restent encore largement inconnues).

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08 août 2022

Baisse des tensions sur l’offre de pétrole et baisse anticipée de la demande. Le Brent repasse sous les 100 $/b

Marchés pétroliersLes cours du pétrole brut ont fortement baissé la semaine dernière, le prix du Brent repassant sous la barre des 100 $/b pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 9,4 $/b (-8,8%) à 97,3 $/b et le WTI à New York a perdu 5,5 $/b (-5,7%) à 91,3 $/b (Fig. 1 et 2). Alors que le marché reste en backwardation, une tendance haussière dans laquelle les prix à court terme s'échangent au-dessus des prix à plus long terme, la différence de prix entre les deux contrats les plus proches est tombée à 1,8 $/b contre plus de 5,2 $/b en juillet, ce qui semble indiquer un apaisement des tensions sur le marché pétrolier (Fig. 11). Cette situation s'explique en partie par le ralentissement économique mondial, qui laisse présager une baisse de la demande de pétrole, et par une augmentation progressive de la production mondiale de pétrole brut. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 4 août est stable avec un prix médian du Brent en 2022 à 106,2 $/b et un prix à terme de 102,4 $/b (Fig. 3).

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15 juillet 2022  [ BILAN SEMESTRIEL ]

Prix du pétrole : économie, géopolitique, et transition énergétique. Brent, juillet 2022 : 112 $/b (juin : 122,9 $/b)

Le prix du Brent décroche début juillet (Fig. 1). Le prix moyen du Brent sur les premiers jours de juillet, très volatil (107 à 119 $/b), s’établit à 112 $/b environ en recul de 10 $/b par rapport au mois précédent. Cette correction assez sensible est due en grande partie aux risques pesant sur l’économie mondiale, risques confirmés par le FMI indiquant début juillet qu’une récession mondiale ne pouvait être exclue. Cela explique les tendances baissières sur le pétrole, les marchés financiers et les matières premières, en particulier les produits agricoles (-3,7 % en juin) et les métaux (-5,5 % ; Fig. 2). Facteurs favorables pour réduire la pression inflationniste, les niveaux actuels restent néanmoins élevés, pesant à la fois sur le pouvoir d’achat des ménages et les marges des entreprises.
Le prix des produits pétroliers à la pompe par exemple se situe, avec ristourne de 0,18 €/l, à 2 €/l environ pour le gazole et l’E10 au 8 juillet contre 1,43 €/l et 1,53 €/l respectivement en 2021. Prix du pétrole en hausse (Fig. 3), prime importante sur le prix international des produits pétroliers en raison des contraintes sur le raffinage (Fig. 4), et dans une moindre mesure faiblesse de l’Euro sont à l’origine de ces écarts par rapport à 2021 (Fig. 5). Ainsi, dans les conditions actuelles, en supposant une baisse du prix du pétrole à 70 $/b soit le prix moyen de 2021, les prix du gazole et de l’E10 resteraient au-dessus des moyennes de l’an passé (à environ 1,80 €/l hors ristourne ; Fig. 6).
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04 juillet 2022

Le prix du pétrole sous pression. Brent, juin 2022 : 122,9 $/b (mai : 113,2 $/b)

Le prix spot du Brent gagne 3 % la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 120 $/b la semaine dernière en hausse de plus de 3 % (WTI à 111 $/b, +2,4 %). En moyenne mensuelle, il se situe à 123 $/b, ce qui est le plus haut niveau atteint depuis le début de la guerre. La semaine passée, les cours du pétrole ont été portés par la levée des restrictions sanitaires en Chine1 et par des contraintes de production avérées (Libye, Equateur grève en Norvège ce lundi2) ou spéculatives (Emirats arabe unis et Arabie saoudite). Les cours du Brent ont ainsi atteint 122 $/b le 28 juin avant de retomber à 119 $/b en raison du retour des craintes économiques pesant fortement à la baisse sur les marchés financiers (Fig. 2). L’OPEP+ a confirmé sans surprise son schéma de hausse de production alors que les pays occidentaux attendent un soutien plus marqué, envisageant aussi de favoriser le retour sur le marché de l’Iran (compliqué) et du Venezuela. Le G7 a par ailleurs proposé un mécanisme de plafonnement des prix du pétrole russe dont la mise en œuvre nécessitera une coopération internationale délicate. Il convient enfin de noter la mise en place en Inde de droits d'exportation sur le gasoil, l'essence et le carburéacteur pour aider à stimuler l'approvisionnement intérieur. Cette mesure sera probablement de nature à renforcer la pression actuelle sur le prix des produits pétroliers (Fig. 9 et 10).

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27 juin 2022

Le contournement des sanctions contre la Russie offre un peu de flexibilité au marché pétrolier. Le Brent en baisse à 113 $/b.

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut sont en baisse pour la deuxième semaine consécutive. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 6 $/b (-5,2%) à 112,7 $/b la semaine dernière et le WTI à New York a perdu 9,6 $/b (-8%) à 107,2 $/b (Fig. 1 et 2). Malgré la baisse des prix, le marché reste fortement en backwardation, une tendance haussière dans laquelle les prix à court terme s'échangent au-dessus des prix à plus long terme, la différence de prix entre les deux contrats les plus proches atteignant 4,02 $/b vendredi dernier, contre 2,73 $/b il y a une semaine (Fig. 8). Cette situation reflète en partie une demande à court terme élevée et une offre mondiale limitée en raison de la situation économique et géopolitique. La liquidation des positions nettes sur le pétrole par les fonds spéculatifs a également contribué à la baisse des prix (Fig. 9). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 22 juin est stable avec un prix médian du Brent en 2022 à 99,8 $/b pour un prix à terme de 110,5 $/b (Fig. 3).

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20 juin 2022

Le prix du pétrole ploie en raison du contexte économique. Brent, juin 2022 : 126 $/b (mai : 113,2 $/b)

Le prix spot du Brent finit à moins de 120 $/b la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 125 $/b la semaine dernière en baisse de près de 2 % (WTI à 116 $/b, -3,3 %). Entrainé par la baisse des marchés financiers (Fig. 2), Il a perdu plus de 4 % vendredi dernier pour finir à 119,8 $/b. Le recul du prix du pétrole s’explique par les perspectives économiques dégradées d’une part et par la résistance des exportations russes de pétrole aux sanctions occidentales. Le prix du pétrole a pu trouver un soutien avec la nouvelle baisse de production libyenne qui serait tombée à 0,1 Mb/j contre 0,8 Mb/ en mai et 1,1 Mb/j en mars. Une situation d’instabilité qui pèse globalement sur le marché en proie à de nombreuses contraintes et incertitudes concernant la production (Russie, Iran, Venezuela, Nigeria).

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13 juin 2022

Le marché pétrolier évalue les conséquences des sanctions européennes prises contre la Russie alors que la Chine lève progressivement les restrictions sanitaires. Le Brent en hausse à 122 $/b.

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut ont continué à augmenter la semaine dernière, soutenus par une offre mondiale restreinte, l'embargo de l'UE sur les importations de pétrole en provenance de Russie et une augmentation de la demande mondiale à court terme, la Chine levant progressivement ses restrictions sanitaires (Fig. 1 et 2). La tendance reste haussière et il n'y a aucun signe de retournement à la baisse pour le moment. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +1,8% à 121,8 $/b et le WTI à New York, de +3,5% à 120,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 10 juin est stable avec un prix médian du Brent en 2022 à 99,8 $/b pour un prix à terme de 110,5 $/b (Fig. 3).

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7 juin 2022

Une guerre de l’énergie désastreuse au niveau économique

Le prix spot du Brent progresse de 7 $/b la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 124 $/b la semaine dernière en hausse significative de 5,5 % (WTI à 116 $/b, +2,6 %). Cette progression, qui s’inscrit dans une tendance de fond depuis avril (105 $/b), s’explique par la levée des restrictions en Chine et par la décision européenne d’appliquer un embargo partiel sur les importations de pétrole brut et produits pétroliers russes. Le choix de l’OPEP+ d’augmenter plus fortement que les mois précédents son niveau de production n’a pas réussi pour l’instant à inverser cette tendance.

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30 mai 2022

L’Europe s’apprête à voter un embargo sur le pétrole russe : les prix du brut repartent à la hausse, dans un contexte d'offre contrainte et de demande soutenue.

Marchés pétroliersLes prix du pétrole brut étaient en hausse la semaine dernière, le Brent s'approchant à nouveau de 120 $/b (Fig. 1 & 2). La tendance reste haussière dans un contexte d'offre contrainte alors que l’Europe s’apprête à voter un embargo sur le pétrole russe et de demande soutenue à l'approche de la driving season dans l’hémisphère nord et le redémarrage progressif de l’économie chinoise avec l’assouplissement des mesures anti-Covid dans plusieurs grandes villes. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +3,2 % à 115,6 $/b. Le WTI à New York, est pratiquement stable à 111,9 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 27 mai est en légère hausse avec une valeur médiane du prix du Brent en 2022 à 99,8 $/b pour un prix à terme de 106,8 $/b (Fig. 3).

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23 mai 2022

Equilibre entre embargo, inflation et espoir d’ouverture en Chine…. Brent spot, mai 2022 : 110,2 $/b (avril : 105,4 $/b)

Le prix spot du Brent progresse de 6 $/b la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 113 $/b la semaine dernière en hausse significative de 5,4 % (WTI à 112 $/b, +6,8 %). En dépit d’un contexte économique incertain, le prix du pétrole reste sous tension en raison de la mise en place envisageable d’un embargo européen sur le pétrole russe et de l’annonce d’une détente possible du confinement en Chine1. Les conséquences envisageables de l’embargo européen sont multiples portant à la fois sur la croissance économique mondiale et sur la redistribution géographique des exportations de la Russie. L’embargo européen a été proposé par la Commission européenne le 4 mai dernier. Depuis, les réticences en particulier de la Hongrie ont bloqué cette proposition qui pourrait désormais être étudiée lors du sommet extraordinaire du Conseil européen des 30 et 31 mai.

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16 mai 2022

Le Brent se replie face à un ralentissement attendu de la demande de pétrole, mais les tensions sur les produits pétroliers s'intensifient.

Marchés pétroliersEn moyenne hebdomadaire, les prix du pétrole brut ont légèrement baissé la semaine dernière après que l'AIE a rassuré les marchés dans son dernier rapport mensuel en affirmant que le monde ne manquera pas de pétrole. L'augmentation de la production des pays de l'OPEP+ au Moyen-Orient et aux États-Unis, combinée à un fort ralentissement de la croissance de la demande, devrait permettre d'éviter une grave pénurie de l'offre, même si la production de la Russie, frappée par les sanctions économiques, diminue. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a reculé la semaine dernière de 2,0 % à 107,0 $/b, tout comme le WTI à New York, qui a perdu 1,5 % à 105,0 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 10 mai est en légère hausse avec une valeur médiane du prix du Brent en 2022 à 99,5 $/b (+0,9 $/b) pour un prix à terme de 102,2 $/b (Fig. 3).

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09 mai 2022

Embargo de l’UE, OPEP+, Covid en Chine, FED…. Brent spot, avril 2022 : 105,8 $/b (mars : 117,5 $/b)

Le prix spot du Brent gagne 6 $/b la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 110 $/b en hausse significative de 6 % (WTI à 106 $/b, +3,7 %). Le début de la semaine passée avait pourtant été marqué par une baisse sensible du prix du Brent (105 $/b le 3 mai) portée par les inquiétudes croissantes concernant les impacts économiques du confinement en Chine1. Mais le prix du pétrole est ensuite remonté rapidement (autour des 110 $/b) sous l’effet de l’annonce de sanctions européennes sur le pétrole russe et de la décision de l’OPEP+ de poursuivre une politique modérée de hausse de sa production. Le contexte financier, à nouveau sous pression baissière (Fig. 2) à la suite en particulier de la hausse des taux décidée par la FED (+0,5 points le 4 mai), a pu modérer cette progression. Le recul des marchés financiers est aussi le résultat des effets macroéconomiques de l’augmentation du prix de l’énergie, pétrole et produits pétroliers bien sûr mais aussi gaz naturel (Fig. 3) et électricité.

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02 mai 2022

L’éventualité d’un embargo européen sur le pétrole russe se précise et fait repartir le prix du brut à la hausse

Marchés pétroliersEn moyenne hebdomadaire, les prix du pétrole brut ont baissé la semaine dernière dans un contexte de dégradation de la situation économique mondiale (le PIB américain a baissé de 1,4% au premier trimestre), l'enlisement du conflit russo-ukrainien qui rentre dans son troisième mois, les incertitudes sur l'évolution de la crise sanitaire en Chine et le renforcement du dollar par rapport aux autres devises. Les cours du brut sont repartis à la hausse à la fin de la semaine dernière, alimentés par les déclarations du vice-chancelier allemand Robert Habeck, indiquant que l'Allemagne ne s'opposera pas à un embargo de l'Union européenne sur le pétrole russe (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a reculé la semaine dernière de 2,3 % à 105,9 $/b, tout comme le WTI à New York, qui a perdu 1 % à 102,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 22 avril est revu à la hausse avec une valeur médiane du prix du Brent en 2022 à 98,6 $/b (+2,6 $/b) pour un prix à terme de 101,7 $/b (Fig. 3).

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25 avril 2022

Les craintes économiques face aux incertitudes sur l’offre Brent spot, avril 2022 : 105,8 $/b (mars : 117,5 $/b)

Le prix spot du Brent perd 6 $/b la semaine dernière (Fig. 1). Les forces haussières sur le prix du pétrole associées aux contraintes sur l’offre (Libye, Nigeria, EAU, Russie…) se confrontent aux forces baissières dues au ralentissement économique dans un contexte d’incertitude lié à la durée du confinement en Chine et à l’éventualité d’un embargo européen sur le pétrole russe. Le contexte financier est par ailleurs sous tension avec une baisse sensible vendredi dernier (Fig. 2) liée à la déclaration du président de la Fed, Jerome Powell, soulignant qu'une hausse des taux d'un demi-point de pourcentage serait "sur la table lors de la réunion de mai" (les 3 et 4). Cela a contribué à la baisse du prix du Brent qui est passé de 110 $/b à 105 $/b la semaine passée. En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait à 107 $/b en hausse modérée de 0,7 % (WTI à 104 $/b, +2,5 %). En ce qui concerne les produits pétroliers, la pression sur le prix spot du gazole en Europe reste très forte caractérisée par un écart avec le prix du Brent de 370 $/t (26 ct€/l) en avril contre 50 à 110 $/t (2,5 à 6,7 ct€/l) en 2021 (Fig 7 et 9). L’écart du prix spot de l’essence par rapport au Brent augmente depuis peu et se situe également à des niveaux relativement élevés (280 $/t soit 11 ct€/l contre 100 à 210 $/t en 2021, soit 1,9 à 7,4 ct€/l). Ces évolutions traduisent les perturbations sur les exportations de gazole russe non compensés pour le moment par le rééquilibrage de la production du raffinage mondial.

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19 avril 2022

Le marché pétrolier se rééquilibre dans un contexte de baisse de la croissance de la demande et d’une production russe qui résiste mieux que prévue

Marchés pétroliersLes prix du pétrole étaient orientés à la hausse la semaine dernière, repassant au-dessus des 110 $/b, les investisseurs ayant couvert leurs positions courtes avant le long week-end de Pâques et après les informations du New York Times selon lesquelles l'Union européenne préparerait un embargo sur les exportations de brut russe (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +2,1 % à 105,9 $/b, tout comme le WTI à New York, qui a gagné +2,4 % à 101,5 $/b. Dans ce contexte, les économistes interrogés par Bloomberg au 18 avril ont à nouveau revu à la hausse leur prévision du prix du Brent en 2022 avec une valeur médiane de 96 $/b pour un prix à terme de 105,8 $/b (Fig. 3).

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11 avril 2022

Recul du prix du pétrole : déstockage massif, craintes économiques Brent spot, avril 2022 : 104 $/b (mars : 117,5 $/b) 

Le prix spot du Brent autour des 100 $/b la semaine dernière (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le prix spot du Brent se situait la semaine passée à 103 $/b en recul de 6,6 % (WTI à 99 $/b, - 4,5 %). L’orientation a été globalement baissière avec un prix qui a atteint 101 $/b vendredi dernier en recul de 7 $/b sur la semaine. Cette orientation résulte de plusieurs facteurs dont le retournement baissier des marchés financiers, l’usage renforcé des stocks proposé par les pays membres de l’AIE et enfin l’absence de sanctions européennes sur le pétrole pour le moment.

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4 avril 2022

Face à la hausse des prix du brut, l'AIE et les États-Unis conviennent d'un déblocage record des stocks stratégiques - l'OPEP+ ne bouge pas

Marchés pétroliersLes prix du pétrole continuent d'évoluer tantôt à la hausse, tantôt à la baisse dans une fourchette actuellement comprise entre 100 et 120 $/b, dans un contexte de forte incertitude quant à l'évolution des pourparlers de paix entre Moscou et Kiev, d’aggravation des sanctions économiques contre la Russie et de mesures pour faire baisser les prix (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres était en baisse la semaine dernière de 7,4 % à 109,7 $/b tout comme le WTI à New York qui perdait 8,4 % à 103,5 $/b. Les économistes interrogés par Bloomberg au 1er avril ont fortement révisé à la hausse leurs prévisions pour le prix du Brent en 2022 (+10 $/b) avec une valeur médiane à 92,5 $/b pour un prix à terme de 98,9 $/b (Fig. 3).

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28 mars 2022

L’incertitude sur l’offre pétrolière soutient les cours du pétrole Brent spot, mars 2022 : 118 $/b (fev. : 97,2 $/b)

Le prix spot du Brent au-dessus des 120 $/b la semaine dernière (Fig. 1). Les marchés pétroliers ont été influencés la semaine passée par : 1/ les attaques Houtis sur des installations pétrolières en Arabie saoudite (20 et 25 mars) ; 2/ les dégâts après une tempête sur deux des trois points de chargement du pétrole kazakh au port russe de Novorossisk en mer noire1 ; 3/ la remontée des cas de Covid-19 en Chine (confinement par quartier de la ville de Shanghai à partir de ce lundi) ; 4/ les résultats du sommet de l’Union européenne du 24 mars dernier. L’un des enjeux du sommet portait sur la mise en oeuvre ou non de sanctions sur les livraisons d’hydrocarbures russes. Faute de certitudes, le prix du pétrole a atteint 122 $/b le lundi (+ 6%) puis 127 $/b le mercredi. L’absence de mesures d’embargo de la part de l’UE a permis de ramener le prix à 122 $/b vendredi dernier. En dépit de la remontée des cas de Covid-19 en Chine, la pression reste néanmoins forte sur le marché pétrolier en raison de la faiblesse des stocks (Fig. 2 et 3) et des perturbations des livraisons russes du fait du conflit (mer noire) ou du retrait de certains acheteurs. Cela affecte en particulier le marché européen du gazole dont les prix connaissent des progressions exceptionnelles. L’écart entre le prix du gazole et le prix du Brent a ainsi atteint des sommets (+420 $/t le 24 mars soit 30 ct€/l) largement au-dessus des seuils traditionnels (50/140 $/t soit 5 à 10 ct€/l, Fig. 15). Le dernier rapport de l’AIE souligne les tensions existantes sur le raffinage mondial2 indiquant que « les raffineurs, en particulier en Europe, risquent de devoir réduire leur activité au moment même où les marchés très tendus des produits pétroliers frappent les consommateurs ».

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21 mars 2022

L’AIE annonce un choc pétrolier majeur de 3 mb/j en Avril. Le prix du pétrole remonte

Marchés pétroliersAprès avoir atteint près de 140 $/b la semaine dernière, le prix du Brent sur le marché spot est retombé à moins de 107 $/b en milieu de semaine alors que les efforts diplomatiques pour résoudre la crise entre Moscou et Kiev s'intensifiaient et
que la Chine en plein rebond épidémique décidait de remettre des mesures strictes de confinement. La poursuite des combats en Ukraine, notamment autour de la ville de Marioupol, l'absence de progrès dans les pourparlers de paix et les perspectives plutôt sombres de l'AIE sur la situation du marché pétrolier ont fait grimper les prix du brut. Vendredi dernier, le Brent clôturait à 112 $/b sur le marché spot (Fig. 1 et 2).

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14 mars 2022

Le marché pétrolier influencé par les négociations russo-ukrainiennes ; Brent spot, mars 2022 : 121 $/b (fev. : 97,2 $/b)

Le prix spot du Brent en léger repli en fin de semaine (Fig. 1). Sous l’effet de la poursuite de la guerre en Ukraine, le prix spot du Brent progresse, en moyenne hebdomadaire, de 6,9 % pour s’établir à 123 $/b la semaine passée (WTI + 6 % à 113 $/b). Cette moyenne cache néanmoins de fortes variations liées en particulier aux efforts diplomatiques pour résoudre la crise. Le prix spot, qui a atteint plus de 130 $/b en début de semaine passée, est ainsi retombé à 114 $/b le 10 mars pour remonter à 117 $/b le 11 mars, niveaux de prix équivalents à ceux observées entre 2011 et 2014 (Fig. 2). Dimanche, les propos optimistes du négociateur ukrainien indiquant que « la Russie commence déjà à discuter de manière constructive" ont favorisé un nouveau repli des cours du pétrole ce lundi (- 6 %). Wendy Sherman, secrétaire d'Etat adjointe des Etats-Unis, a de son côté déclaré que la Russie manifestait « des signes d'une volonté de s'engager dans des discussions constructives pour trouver une issue au conflit ». L’évolution du prix du pétrole dépendra donc des résultats de ces négociations mais aussi des mesures envisageables de compensation en termes de production (Etats-Unis, OPEP+, Iran, Venezuela…) et des conséquences de ce conflit sur le contexte économique. Il convient de noter que la flambée de l’épidémie de Covid-19 en Chine, entrainant le confinement de la ville de Changchun peuplée de neuf millions d'habitants, explique probablement aussi le recul en cours des prix du pétrole.

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7 mars 2022

La guerre en Ukraine annonce un choc pétrolier majeur. Le Pétrole à plus de 123 $/b

Marchés pétroliersDepuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février dernier, le prix du Brent sur le marché spot a augmenté de +26 $/b pour clôturer vendredi dernier à 123,5 $/b, son plus haut niveau en dix ans. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a augmenté la semaine dernière de +12,3 $/b pour atteindre 109,5 $/b et le WTI à New York de +14,4 $/b pour atteindre 106,6 $/b (Fig. 1 et 2). Ces variations hebdomadaires des prix, les plus importantes en valeur absolue jamais enregistrées sur les marchés pétroliers, reflètent la gravité que ce conflit pourrait avoir sur le système énergétique mondial s'il devait durer, avec au centre la Russie, troisième producteur mondial de pétrole, deuxième exportateur de pétrole brut et premier exportateur de pétrole sur les marchés mondiaux. Ce choc d'offre a déjà un impact important sur l'ensemble des marchés financiers, mais particulièrement en Europe avec une chute de plus de 10% du CAC40 et un euro sous la barre des 1,10 USD, son plus bas niveau depuis mai 2020.

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28 février 2022

Les impacts énergétiques de l’attaque de l’Ukraine par la Russie

Le prix spot du Brent dépasse les 100 $/b (Fig. 1). Le prix spot du Brent, qui avait déjà atteint 100 $/b le 14 février, a à nouveau franchi ce seuil le 23 pour atteindre 101 $/b le 24, jour de l’attaque russe, avant de retomber à 98,8 $/b le lendemain. Ce lundi, le prix spot est repassé à nouveau au-dessus des 100 $/b (103 $/b) dans un contexte de forte volatilité faute de vision claire des conséquences du conflit sur les approvisionnements. Les prix à terme à un mois est ainsi passé lundi matin de 103 $/b à 101 $/b (Fig. 2). Cette tension se traduit par ailleurs par un écart exceptionnel des prix à terme à 2 et 1 mois à hauteur de près de 4 $/b (Fig. 3). Les marchés financiers ont connu des évolutions similaires au marché pétrolier marquées par une forte chute le 24, une progression le 25, puis à nouveau une chute ce lundi en raison des déclarations de ce week-end (Fig. 5)..  

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21 février 2022

Le prix spot du Brent dépasse les 100 $/b dans un contexte d’incertitude sur la question ukrainienne

Marchés pétroliersLes prix du brut ont été particulièrement volatils la semaine dernière, évoluant à la hausse comme à la baisse au gré des informations et des rumeurs d’invasion ou de retrait des forces russes à la frontière ukrainienne (Fig. 1 et 2). Les craintes d'une escalade des tensions dans la crise russo-occidentale, d'une ampleur inédite depuis la fin de la guerre froide, ont poussé la cotation Argus Dated Brent au-dessus de 100 $/b pour la première fois depuis septembre 2014 mercredi dernier, avant de retomber autour de 97 $/b le lendemain. Le prix du pétrole Russe (Urals) est en revanche en forte baisse avec une décote par rapport au Brent de plus de 5 $/b (contre 1,1 $/b en moyenne habituellement), signe que certaines compagnies préfèrent éviter d’acheter des barils de pétrole russe alors que les Etats-Unis menacent la Russie de sanctions financières sans précédent en cas d’invasion (Fig. 10). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +2,1 $/b à 94,2 $/b et le WTI à New York de +2,1 $/b à 92,8 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 15 février 2022 prévoit un prix moyen de 77,4 $/b pour cette année, en hausse de 1 $/b par rapport à la dernière estimation. Le prix basé sur les contrats à terme pour 2022 est de 86,8 $/b (Fig. 3). La structure du marché pétrolier en "backwardation", continue de se raffermir dans un schéma haussier, avec un différentiel entre les deux prochains mois (Avril et Mai) qui a atteint 2,3 $/b en milieu de semaine dernière (Fig.6).  

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14 février 2022

Le prix du Brent, mesure de la fièvre géopolitique  -  Brent spot, fev. 2022 : 95,2 $/b (Jan. : 86,6 $/b) 

Le prix spot du Brent se rapproche des 100 $/b (Fig. 1). Le prix spot du Brent s'est établi en moyenne à 96,6 $/b la semaine dernière, en hausse de 3,9 % (1,1 % pour le WTI à 90,6 $/b). Sous l’effet des tensions croissantes en Europe, mettant en cause la Russie 3e producteur mondial de pétrole (11,3 Mb/j en janvier), le prix a atteint 98 $/b vendredi dernier, du jamais vu depuis septembre 2014. Le prix du pétrole devient un marqueur des désordres du monde qui font peser des risques sur l’approvisionnement futur. Le 4 février, les prix à la pompe étaient supérieurs à la moyenne de 2021 de 19 ct€/l pour l’E10 et de 24 ct€/l pour le gazole (Fig. 12), occasionnant ainsi une dépense supplémentaire pour le consommateur de + 15 à 19 €/mois sur la base d’un trajet de 15 000 km/an et d’une consommation unitaire de 6 L/100 km. 

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07 février 2022

Le Brent évolue au-dessus des 90 $/b, au plus haut depuis 2014 

Marchés pétroliersNouvelle séquence de hausse la semaine dernière sur les marchés pétroliers. Le Brent évolue désormais au-dessus des 90 $/b pour la première fois depuis 7 ans (Fig. 1 & 2). En janvier, le prix moyen du Brent s’est établi à 85,6 $/b en hausse de 14,4 % par rapport au mois de décembre. Les facteurs de hausse restent les mêmes depuis plusieurs mois à savoir la combinaison d'une demande pétrolière en plein essor, d'une offre limitée et d'une diminution des stocks auxquels il faut rajouter une composante géopolitique forte, avec l’augmentation t des épisodes météo de froid intense en Amérique du nord. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +2,1 $/b à 90,8 $/b et le WTI à New York de +3,5 $/b à 89,4 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 3 février 2022 prévoit un prix moyen de 75,5 $/b pour cette année. Le prix à terme pour 2022, basé sur les contrats à terme, est de 86,3 $/b (Fig. 3). La structure du marché pétrolier en "backwardation", continue de se raffermir dans un schéma haussier, avec un différentiel entre les deux prochains mois (Avril et Mai) de 1,62 $/b, indiquant un resserrement croissant de l'offre et une forte demande (Fig.6). 

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31 janvier 2022

Des tensions, des craintes et …des excès ? -  Brent spot, Janv. 2022 : 86,3 $/b (Dec. : 74,3 $/b)

Le prix spot du Brent dépasse les 90 $/b (Fig. 1). Le prix spot du Brent s'est établi en moyenne à 90,5 $/b la semaine dernière, en hausse de 1,8 % (1,2 % pour le WTI à 87 $/b). La moyenne sur le mois de janvier se situe à 86 $/b soit une prime de 3 à 5 $/b par rapport aux niveaux atteints en octobre et novembre. Ces niveaux de prix sont très au-dessus de la moyenne de décembre tombée à 74 $/b sous l’effet, à l’époque, des inquiétudes liées à l’apparition d’Omicron. La hausse actuelle, qui s’explique en grande partie par les tensions géopolitiques, ne tient pas compte du recul des marchés financiers depuis le début de l’année et des incertitudes économiques soulignées dans le dernier rapport du FMI. En fonction du contexte sanitaire, géopolitique, économique et financier, mais aussi de la politique OPEP+, des écarts importants sont à prévoir dans les prochains mois (Fig. 2). Au niveau actuel du prix du pétrole, et dans un contexte par ailleurs de faiblesse de l’Euro face au dollar1, les prix des produits pétroliers à la pompe atteignent des records (Fig. 12). Il convient de noter que le seuil des 90 $/b n’a été dépassé durablement que deux fois depuis 2006, au cours de l’année 2008 d’une part, avant de s’effondrer en fin d’année avec la crise des « subprimes », et entre 2011 et 2014 d’autre part, avant de reculer avec la montée de l’offre américaine et l’absence de réaction de l’OPEP avant fin 2016.  

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24 janvier 2022

L’AIE relève ses prévisions de demande mondiale : Le Brent atteint 89 $/b 

Marchés pétroliersLes prix du pétrole ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, pour la cinquième semaine consécutive, toujours soutenus par une demande solide et une offre de pétrole brut restreinte, dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes en Ukraine et au Moyen-Orient, avec une nouvelle frappe de drone des combattants houthis du Yémen sur Abu Dhabi (Fig. 1 & 2). Mercredi, le Brent a atteint son plus haut niveau depuis sept ans, à plus de 89 $/b, après la fermeture temporaire, suite à un incident, d'un oléoduc clé reliant l'Irak à la Turquie (450 kb/j). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +4,5% à 87,7$/b et le WTI à New York de +5,5% à 86,1$/b. Avec la hausse des prix, les gestionnaires de fonds continuent d'augmenter leurs positions spéculatives nettes longues sur le Brent et le WTI (Fig. 6). Plusieurs grandes banques, dont Morgan Stanley et Goldman Sachs, s'attendent désormais à ce que le brut dépasse 100 $/b ou plus (120 $/b pour Bank of America d'ici l'été). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 21 janvier 2022 prévoit un prix moyen de 74,0 $/b pour cette année. Le prix à terme pour 2022, basé sur des contrats à terme, est de 84,1 $/b (Fig. 3). 

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17 janvier 2022

Confiance sur la demande, le pétrole repart à la hausse - Brent spot, Janv. 2022 : 82,9 $/b (Dec. : 74,3 $/b) 

Le prix spot du Brent gagne 6 % la semaine passée (Fig. 1). Le prix spot du Brent a évolué la semaine passée autour des 85 $/b contre 80 $/b 15 jours auparavant, ce qui représente une progression de 6 % (près de 5 % pour le WTI). Les prix à terme, qui progressent également fortement en moyenne hebdomadaire (4,0 % pour le Brent, 4,8 % pour le WTI) renforcent leur structure en « backwardation » (Fig. 2), signe d’une tension sur marché. Cette hausse sur les prix du pétrole se répercute sur le prix des produits pétroliers à la pompe, qui sont équivalents (gazole) ou dépassent (E10) les plus hauts atteints au début du troisième trimestre 2018 (Fig. 12). La pression plus forte sur l’essence est liée aux cotations européennes supérieures à celle observée fin 2018 (Fig. 11). 

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10 janvier 2022

Contexte économique favorable, demande pétrolière résiliente, tensions sur l’offre : le Brent à plus de 80,0 $/b

Marchés pétroliersEn ce début d'année, les cours du pétrole brut sont en hausse pour la troisième semaine consécutive, portés par un contexte économique favorable, une demande pétrolière résiliente face au virus Omicron, mais aussi par les tensions sur l'offre mondiale de pétrole (Fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a progressé la semaine dernière de +2,5% à 80,7 $/b. Le WTI à New York a également suivi la même tendance avec une hausse de +2,4% à 77,9 $/b. Les données de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) montrent que sur les marchés financiers, les gestionnaires de fonds, confiants dans l'économie et l’évolution de la demande de pétrole, ont fortement augmenté leurs positions spéculatives nettes longues sur le Brent et le WTI de 15 261 contrats (+3,4%) pour atteindre 463 646 (Fig. 6). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 4 janvier 2022 prévoit un prix de 73,0 $/b pour 2022, en hausse par rapport à la moyenne de 71,0 $/b en 2021. Le prix à terme pour 2022, basé sur les contrats à terme, est de 77,3 $/b (Fig. 3). 

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2021


13 décembre 2021

Rassuré sur Omicron, le marché pétrolier est plus optimiste. Le Brent remonte à 74,8 $/b

Marchés pétroliersA mesure que les craintes sur la dangerosité du nouveau variant du SARS-COV-2, Omicron s’estompent, le prix du brut repart à la hausse (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres est en hausse de +6,1% à 74,8$/b, plus forte hausse hebdomadaire depuis un an. Le WTI à New York a suivi également la même tendance avec une hausse de +6,6% à 71,3 $/b. Si les opérateurs semblent être plus optimistes ces derniers jours sur le marché spot, les traders sont beaucoup plus prudents sur les marchés à terme. Selon les données de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), les positions longues nettes spéculatives sur le Brent et le WTI ont de nouveau baissé la semaine dernière pour la quatrième semaine consécutive, atteignant leurs plus bas niveaux depuis novembre 2020, ce qui suggère qu’ils restent très prudents quant à l’évolution de la demande de pétrole. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 9 décembre sur le prix du Brent est stable à 71,6 $/b en 2021 et 72,0 $/b en 2022 (Fig. 3). 

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06 décembre 2021

L’OPEP+ maintient le cap mais reste en alerte. Brent spot, dec. 2021 : 70,5 $/b (nov. : 81,0 $/b)

Le prix spot du Brent en retrait de 11 % la semaine passée (Fig. 1). Le prix spot du Brent a évolué la semaine passée autour des 70 $/b contre 80 $/b 15 jours auparavant. L’évolution des prix du pétrole a été influencée principalement par les inquiétudes économiques liées à la pression inflationniste et par les risques sur la demande pétrolière en raison du variant Omicron. La décision de l’OPEP+ du 2 décembre, qui a acté une nouvelle hausse de 0,4 Mb/j en janvier prochain, a contribué, sans l’accentuer, à la pression baissière. Le constat d’un excédent à venir sur le marché semble acté, ce qui devrait, sauf changement sensible sur la demande ou sur l’offre, conforter la relative détente des prix.

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29 novembre 2021

La découverte d’un nouveau variant potentiellement très contagieux fait chuter le Brent de 12%

Marchés pétroliersLa découverte d’un nouveau variant du SARS-COV-2, Omicron, caractérisé par un fort potentiel de propagation et une possible résistance aux vaccins actuels, a entraîné une forte baisse des marchés boursiers vendredi dernier en Europe, tandis que le Brent s'est effondré de 12% sur le marché à terme de Londres à 72,7 $/b (Fig. 1). Aux Etats-Unis, la tendance a été la même, avec une baisse de tous les indices boursiers de plus de 2%, tandis que le pétrole WTI s'effondrait de 13% à 68,1 $/b. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres est en baisse de 1,4% à 79,8$/b et le WTI à New York est en baisse de 4,5% à 75,5$/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 24 novembre sur le prix du Brent est stable à 71,6 $/b en 2021 (en début d'année, le consensus 2021 était de 55 $/b) et 72,3 $/b en 2022 (Fig. 3).

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22 novembre 2021

Le marché pétrolier en retrait du fait des perspectives et des rumeurs. Brent spot, nov. 2021 : 82,5 $/b (Oct. : 83,5 $/b)

Le prix spot du Brent en retrait de 2 % la semaine passée (Fig. 1). Le prix spot du Brent connaît une nouvelle pause dans sa progression la semaine passée se situant en moyenne hebdomadaire à 81,5 $/b, ce qui correspond à une baisse de plus de 2 % (WTI à 79 $/b, -3,6 %). L’évolution des prix du pétrole a été influencée par les rumeurs concernant un usage coordonné des stocks stratégiques, et par les dernières perspectives de l’AIE et l’EIA. Elles confirment les anticipations d’un excédent sur le marché pétrolier l’an prochain, perspectives qui justifient la relative détente du prix du pétrole. Le marché est également confronté au retour des mesures restrictives face à la montée des cas de Covid-19, en particulier en Europe (Fig. 2), mesures susceptibles de limiter la hausse de la demande de produits pétroliers pour les transports. Dans ce contexte, l’usage accru du pétrole pour le secteur électrique ne suffit plus à soutenir les cours du pétrole. L’EIA, partageant les conclusions de l’AIE, anticipe une baisse significative des cours du WTI américain qui pourrait perdre 20 $/b au cours de l’année 2022 (de 81 $/b en novembre 2021 à 62 $/b en décembre 2022 ; Fig. 3). Ce scénario, incertain mais crédible, conduirait progressivement à une baisse de l’ordre de 12 ct€/l du prix des produits pétroliers à la pompe en France.

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15 novembre 2021

Le Brent stable après une nouvelle augmentation des stocks de brut américains et une hausse du dollar

Marchés pétroliersLes prix du pétrole ont reculé en milieu de semaine dernière après la publication d'une nouvelle augmentation des stocks de brut américains et une hausse du dollar qui a atteint son plus haut niveau en 16 mois contre un panier de devises (Fig. 11). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres est resté pratiquement inchangé à 83,2 $/b (+0,3 %) (Fig. 1 & 2). Sur les marchés financiers, les acteurs non commerciaux (spéculateurs) ont continué à réduire leurs positions nettes longues sur les contrats à terme et les options WTI et Brent (Fig. 10), anticipant un prochain plan de soutien du gouvernement américain pour faire baisser les prix de l'énergie dans un contexte d'inflation record. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 11 novembre sur le prix du Brent est en augmentation à 71,2 $/b en 2021 (au début de l’année, le consensus 2021 était de 55 $/b) et 72,3 $/b (+1,3 $/b) en 2022 (Fig. 3). Selon les données d'ICE Futures Europe, des traders ont pour la première fois cette semaine négocié l'équivalent de 5 millions de barils d'options d'achat de Brent à 250 et 300 $/b (les options d'achat donnent aux traders le droit - mais pas l'obligation - d'acheter des actifs à un certain prix).

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08 novembre 2021

L’OPEP+ fait fi des pressions américaines

Le prix spot du Brent en retrait de 2 % la semaine passée (Fig. 1). Le prix du Brent a connu un arrêt dans sa progression la semaine passée se situant en moyenne hebdomadaire à 82,5 $/b, ce qui correspond à une baisse de près de 2 % (WTI à 81,8 $/b, -2,5 %). En dehors d’une nouvelle progression des stocks américains de pétrole (+3,3 Mb), la semaine dernière a été dominée sur le front pétrolier par la réunion OPEP+. En dépit des pressions américaines, l’OPEP+ a acté la poursuite de sa politique de hausse modérée de l’offre (+0,4 Mb/j par mois). Cette politique est justifiée par les anticipations d’équilibre du marché pétrolier mais aussi par les incertitudes économiques actuelles liées à la pandémie. Les Etats-Unis ont indiqué le 4 novembre dernier étudier les options envisageables afin de réduire la pression, ce qui a eu pour effet de faire légèrement baisser les prix du pétrole. La légère détente des prix du gaz début novembre en Europe peut aussi l’expliquer. La fin de la semaine a été marquée par une progression assez nette du prix du pétrole (de 80,5 à 82,2 $/b) sous l’effet des statistiques favorables de l’emploi américain et en raison d’annonces encourageantes concernant le traitement de la Covid-19.

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02 novembre 2021

Le Brent stable avant la réunion de l’OPEP+ dans un contexte de hausse des stocks américains

Marchés pétroliersAprès avoir temporairement dépassé les 86 $/b en début de semaine dernière, les prix du pétrole ont légèrement reculé dans un contexte d’augmentation des stocks pétroliers aux Etats-Unis et d’une annonce du vice-ministre iranien qui s'est dit prêt à reprendre en novembre les négociations sur l’accord nucléaire (Fig 1). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres est resté stable à 85,1 $/b et le WTI a gagné +0,4 $/b (+0,5 %) pour atteindre 83,5 $/b (Fig. 1 & 2). Sur les marchés financiers, les acteurs non-commerciaux (spéculateurs) ont réduit de plus de 3% leurs positions net longues sur les contrats à terme et les options sur le WTI et le Brent (Fig. 10), ce qui suggère que les gestionnaires de fonds restent prudents en attendant la réunion de cette semaine de l’OPEP+ (4 novembre). Peu d'observateurs s'attendent à un changement radical de la politique de l'OPEP+. Néanmoins, les effets contre-productifs des prix jugés trop élevés par les consommateurs et l'appel lancé le weekend dernier par les dirigeants du G20 aux principaux pays producteurs d'énergie pour qu'ils augmentent leur production afin de soutenir la reprise économique mondiale pourraient accroître la pression sur l'OPEP et ses partenaires. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 28 octobre sur le prix du Brent est en augmentation à 70,7 $/b en 2021 et 71,0 $/b en 2022 (Fig. 3).

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25 octobre 2021

Le prix du pétrole poursuit sa progression

Le prix spot du Brent à plus de 85 $/b, équivalent aux plus hauts de 2018 (Fig. 1). Le prix du Brent poursuit sa progression se situant en moyenne hebdomadaire à 85 $/b, soit une hausse de près de 1,4 % (WTI à 83 $/b, +2,8 %). La fermeté des cours du pétrole s’explique par la baisse des stocks aux Etats-Unis et par la progression de la demande mondiale, demande soutenue par le secteur électrique. Cette fermeté est également favorisée par un contexte financier haussier (Fig. 2), par l’absence d’avancée concernant les négociations avec l’Iran1 et par la déclaration du ministre saoudien de l’énergie le 20 août indiquant que « le problème n'est pas la disponibilité du brut ». Des demandes d’intervention sont pourtant régulièrement exprimées auprès de l’OPEP+, de la part par exemple de la Maison blanche mais aussi de l’Inde. La détente potentielle des prix de l’énergie en général pourrait être le résultat d’une météo clémente sur l’hiver, telle qu’anticipée aux Etats-Unis par l’agence météorologique de ce pays.

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18 octobre 2021

Nouvelle hausse du prix du Brent dans un contexte de crise énergétique mondiale

Marchés pétroliersLes prix du pétrole ont poursuivi leur hausse la semaine dernière pour la cinquième semaine consécutive. Vendredi dernier, le Brent a temporairement dépassé les 85 $/b (Fig 1) dans un contexte de crise énergétique mondiale exacerbée par la hausse des prix du gaz et du charbon, qui pousse les producteurs d'électricité à se tourner vers les produits pétroliers alors que les stocks sont au plus bas. Malgré des prix du Brent proches de 85 $/b, l’activité des acteurs non-commerciaux (spéculateurs) sur les marchés financiers reste relativement faible par rapport à 2018 (Fig. 10), ce qui pourrait signifier que, contrairement à ce qui s'était passé alors, une forte baisse des prix ne semble pas envisageable à court terme. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +2,0 $/b (+2,4 %), pour atteindre 83,8 $/b. Le WTI a suivi la même tendance et l'a amplifiée, gagnant +2,7 $/b (+3,5 %) pour atteindre 81,0 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 15 octobre sur le prix du Brent est stable à 69,0 $/b en 2021 et 68,3 $/b en 2022, en fort décalage (+10,1 $/b) avec les prix à terme actuels (Fig. 3).

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11 octobre 2021

Pas d’action supplémentaire de l’OPEP+, le Brent reste ferme - Annexe : Les liens traditionnels et actuels entre énergies

Le prix spot du Brent à plus de 82 $/b, proche des plus hauts de 2018 (Fig. 1). Le prix du Brent poursuit sa progression se situant en moyenne hebdomadaire à 82 $/b, soit une hausse de près de 5 % (WTI à 78,5 $/b, +4 %). La fermeté des prix du pétrole est attribuée cette semaine à plusieurs facteurs dont : la poursuite de la politique OPEP+ qui n’a pas souhaité augmenter sa production au-delà de ce qui est prévu ; les déclarations américaines concernant un recours éventuel aux stocks stratégiques ; le contexte énergétique qui pousse à une demande accrue de produits pétroliers pour la production d’électricité ; le relatif optimisme retrouvé des marchés financiers (Fig. 2) après l’accord intervenu aux Etats-Unis pour repousser le délai de fixation du plafond de la dette. Ces éléments ont permis de compenser l’effet baissier des statistiques américaines marquées par la hausse des stocks et de la production de pétrole.

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04 octobre 2021

Le Brent flirte avec les 80 $/b, en attendant la réunion de l’OPEP

Marchés pétroliersLes prix du pétrole ont poursuivi leur hausse la semaine dernière pour la troisième semaine consécutive. Mardi dernier, le Brent a même dépassé temporairement 80 $/b (Fig. 1), son plus haut niveau depuis plus de trois ans, avant de reculer légèrement sur le reste de la semaine, dans l'attente de la décision de la prochaine réunion de l'OPEP+, lundi, sur l'augmentation de la production du cartel. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +3,1 $/b (+4,0%), pour atteindre 79 $/b. Le WTI a suivi la même tendance, gagnant +3,2 $/b (+4,0 %) pour atteindre 75,3 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent est en légère hausse à 68,8 $/b en 2021 et 67,0 $/b en 2022, en fort décalage (+6 $/b) avec les prix à terme actuels (Fig. 3).

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27 septembre 2021

Situation inédite : le marché gazier impacte le marché pétrolier

Le prix du Brent a plus de 77 $/b, proche des plus hauts de l’année (Fig. 1). Le prix du Brent a progressé régulièrement la semaine passée passant de 73,7 $/b le lundi pour finir à 77,4 $/b. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent gagne 1,4 % pour s’établir à plus de 75 $/b. La fermeté des prix du pétrole est attribué à plusieurs facteurs dont la lente reprise de la production dans le golfe du Mexique (GOM), la baisse des stocks aux Etats-Unis, la reprise annoncée en novembre des vols européens vers les Etats-Unis. Cette fermeté s’inscrit dans un contexte pourtant heurté des marchés financiers (Fig. 2) soutenus une nouvelle fois par la FED mais inquiets par le risque « Evergrande ». Au-delà de ces facteurs, il convient également de s’interroger sur l’effet de la hausse des prix du gaz naturel en Europe et en Asie sur le marché pétrolier. Au cours actuel de 75 $/b (42 $/MWh pour le fioul lourd), les produits pétroliers type fioul lourd deviennent plus compétitifs que le gaz naturel (75 à 90 $/MWh le 24 septembre en Europe et en Asie) pour la production d’électricité. Ils resteraient compétitifs pour un prix du pétrole de 100 $/b environ sur la base des prix à terme du prix du gaz prévus actuellement pour cet hiver en Europe (70 à 75 €/MWh soit 82 à 86 $/MWh ; Fig. 6). Cette situation a été évoquée le 23 septembre dernier par le ministre irakien du pétrole : « Iraq’s Oil Minister said he expected higher demand for his crude as utilities sought alternatives to gas ». Il a par ailleurs indiqué que l'OPEP+ s'efforce de maintenir les prix autour de 70 $/b, a rapporté Reuters. Certains pays, dont l’Arabie saoudite et la Russie, sont en mesure d’augmenter leur production afin de modérer la hausse en cours.

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20 septembre 2021

Ruptures d’approvisionnement et reprise de la demande font repartir le Brent à la hausse

Marchés pétroliersAprès plusieurs semaines d’évolution dispersée, les prix du pétrole brut sont repartis à la hausse la semaine dernière suite à la publication du rapport mensuel de l'AIE et des données hebdomadaires sur les stocks de pétrole américains qui confirment que le marché du pétrole se resserre. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +2,5 $/b (+3,5%), pour atteindre 74,7 $/b. Le WTI a suivi la même tendance, gagnant +2,7 $/b (+4,0 %) pour atteindre 71,6 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent est stable à 68,5 $/b en 2021 et 66,9 $/b en 2022 (Fig. 3).

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13 septembre 2021

Le prix du pétrole en léger retrait la semaine passée

Le prix du Brent perd 1,3 % en une semaine (Fig. 1). La semaine passée a été marquée par une évolution erratique des cours du pétrole évoluant néanmoins dans un tunnel étroit compris entre 71,3 $/b et 72,5 $/b. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent perd 1,3 % pour s’établir à près de 72 $/b. Le soutien des prix du pétrole se réduit avec la reprise progressive de la production américaine (Fig. 7), qui avait été fortement affectée après le passage de l’ouragan Ida fin août. Le prix du pétrole est également soumis à la pression des marchés financiers orientés à la baisse depuis début septembre (Fig. 2). La remontée des cas de contaminations et des décès (Fig. 3 & 4) liées aux variants du Covid-19 reste un sujet d’incertitude pesant sur la croissance future, thème évoqué dans le dernier rapport économique de la BCE. Les marchés scrutent toutefois les signaux positifs à l’image de l’échange sino-américain du 9 septembre, susceptible d’améliorer les relations entre les deux pays. La discussion entre Joe Biden et Xi Jinping a en particulier évoqué « la responsabilité des deux nations d'assurer que la concurrence ne dégénère pas en conflit ».

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06 septembre 2021

Prix du Brent en hausse soutenu par l’impact de l’ouragan IDA

Encart-TB-Marché-petrolier-06-09-2021Les prix du pétrole brut étaient en moyenne en hausse la semaine dernière, dans un marché impacté par la décision de l'OPEP de maintenir son augmentation de production, la baisse des stocks de pétrole américains et par les conséquences de l'ouragan IDA sur les infrastructures pétrolières du Golfe du Mexique et du sud des États-Unis. À la fin de la semaine, les prix étaient toutefois orientés à la baisse, une tendance qui s'est accentuée au cours du week-end après que l'Arabie saoudite a annoncé une réduction du prix de vente officiel (OSP) de l'Arabian Light vers l'Asie pour la première fois en cinq mois. Cette décision a été interprétée par les traders comme un signe de concurrence accrue entre les vendeurs de pétrole brut pour regagner des parts de marché dans un contexte d'incertitude sur la demande de pétrole en Asie. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné 1,6 $/b (+2,2%), pour atteindre 72,7 $/b. Le WTI a suivi la même tendance, gagnant 1,6 $/b (+2,3 %) pour atteindre 69,1 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent est stable à 68,5 $/b en 2021 et 66,9 $/b en 2022 (Fig. 3).

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02 septembre 2021 [ BILAN TRIMESTRIEL ]

Les pièces du puzzle pétrolier : vaccination, OPEP+, shale oil, « transition pétrolière » … : l’analyse d’IFPEN

Le prix du Brent pourrait se situer autour de 70 $/b en 2021, ce qui représente une progression de près de 60 % par rapport à 2020 (42 $/b ; Fig. 1), année atypique pénalisée par la Covid-19. Le niveau actuel constitue un prix relativement élevé atteint seulement en 2018 et 2019 au cours de ces six dernières années (55 $/b en moyenne ; Fig. 2).
Le prix du Brent en 2021 est en revanche relativement faible comparé à la moyenne de plus de 90 $/b observée entre 2007 et 2014. Peut-il remonter à ces niveaux ? Tout dépendra de la perception des effets de la transition énergétique sur la croissance de la demande mondiale de pétrole, des pressions visant à réduire drastiquement les investissements, et donc de la perte d’attractivité plus ou moins importante de ce secteur pour les investisseurs.
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30 août 2021

IDA et la FED en soutien au prix du pétrole

Le prix du Brent gagne plus de 10 % en une semaine (Fig. 1). La semaine passée a été marquée par une progression importante des prix du pétrole qui a compensé la forte chute des marchés les 19 et 20 août. Entre le 20 août et le 27 août, le Brent a ainsi gagné près de 7 $/b (+10,3 %) pour remonter à 72,3 $/b. En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent gagne 4,3 % (+ 3 $/b à 71 $/b) effaçant les pertes de la semaine passée. Cette progression s’explique par la baisse des stocks américains, par les impacts de l’ouragan Ida sur la production américaine et surtout par la bonne tenue des marchés financiers soutenus, vendredi dernier, par le discours du président de la Réserve fédérale américaine. Il convient toutefois de relativiser cette progression : en effet, d’un mois sur l’autre, le prix du Brent est en retrait de plus de 6 %.

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23 août 2021

Les inquiétudes concernant la solidité de la reprise de la demande et le soutien des banques centrales poussent le Brent à la baisse.

TB-Petrolier_23aout2021Les prix du pétrole brut ont fortement baissé la semaine dernière (Fig. 1 & 2), pour la troisième semaine consécutive, en raison de l'incertitude croissante quant à la reprise de la demande et d'un recul général des marchés financiers après la publication des minutes de la Banque centrale américaine (Fed) qui suggèrent que les mesures de soutien à l'économie pourraient être réduites plus tôt que prévu. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 2,9 $/b (-4,1%), pour atteindre 67,7 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une baisse de 3,2 $/b (-4,7%) à 65,1 $/b (Fig. 1 et 2). Sur les marchés à terme, les fonds spéculatifs ont fortement réduit leur exposition, les positions longues nettes sur le Brent et le WTI étant à leur plus bas niveau depuis neuf mois (Fig. 10). Le marché pétrolier reste en backwardation, ce qui indique que le marché s'attend à une augmentation de l'offre de pétrole dans les mois à venir, en particulier avec l'augmentation prévue de la production de l'OPEP+, conformément à l'accord du 18 juillet (Cf. Tableau). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent en 2021 est en légère augmentation à 68,4 $/b et 66,9 $/b en 2022 (Fig. 3). 

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16 août 2021

Baisse de la demande, hausse de l’offre, le Brent se replie

Le prix du Brent perd 4,6 % d’un mois sur l’autre (Fig. 1). Le prix spot du Brent a commencé la semaine passée par une forte chute (-1,9 % à 69,6 $/b) avant de se reprendre et de se stabiliser autour de 71 $/b. D’une semaine sur l’autre, le prix du pétrole est en léger recul à hauteur de 1,6 % environ pour le Brent (71 $/b) et le WTI (68 $/b. Mais, à 71,7 $/b en moyenne sur les 15 premiers jours du mois d’août, le prix du Brent perd 3,5 $/b (-4,6%) par rapport au mois précédent. Ce mouvement baissier, qui reste pour le moment relativement limité, résulte des inquiétudes sur la reprise de la demande mondiale du fait de la propagation du variant Delta, inquiétudes évoquées par l’AIE dans son dernier rapport. Il s’explique aussi par la progression attendue de l’offre mondiale (Fig. 9). Les États-Unis ont néanmoins demandé aux pays de l’OPEP d’augmenter leur production afin de limiter la hausse des prix du pétrole1, considérée comme une menace pour la reprise économique mondiale.

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9 août 2021

Le Brent en baisse devant l’augmentation du nombre de cas de variant Delta en Asie

Tableau de bord - Marchés Après la forte hausse fin juillet qui a propulsé le prix du Brent au-dessus de 76 $/b, les prix du pétrole ont reculé cette semaine dans un contexte de hausse des stocks pétroliers aux Etats-Unis et d'une augmentation inquiétante de nouveaux cas de variants Delta dans plusieurs pays dont la Chine. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 3,7 $/b (-4,9%, la plus forte baisse depuis mars), pour atteindre 71,5 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une baisse de 3,2 $/b (-4,4%) à 69,5 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent en 2021 est en légère hausse à 68,1 $/b et 66,9 $/b en 2022 (Fig. 3).
Face à une résurgence des cas de Covid19 portée par la progression du variant Delta, la Chine a imposé la semaine dernière de nouvelles mesures de restriction de déplacement y compris l'annulation de certains vols et services ferroviaires. Ces nouvelles mesures ont provoqué une forte baisse du marché pétrolier en début de semaine dernière, jetant un doute sur la vigueur de la reprise de la demande de pétrole au moment où les pays de l'OPEP+ ont décidé d'augmenter leur production de 0,4 mb/j par mois jusqu’à 5,8 mb/j.

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2 août 2021

Le Brent a plus de 77 $/b le 30 juillet, proche des sommets de début juillet

Prix du Brent en hausse de près de 5 % la semaine passée (Fig. 1). Après la baisse à moins de 70 $/b le 19 juillet, les prix spots du pétrole sont repartis à la hausse la semaine passée passant de 72,2 $/b à 75,7 $/b pour le Brent (69,7 $/b à 72,7 $/b pour le WTI). En moyenne hebdomadaire, les prix à terme à 1 mois sont en progression de 5 % environ pour le Brent (75,2 $/b) et de 4,4 % pour le WTI (72,7 $/b). Cette hausse des prix a mis de côté les inquiétudes liées à la propagation du virus, qui avaient entrainé, le 19 juillet dernier, des corrections importantes des marchés financiers (Fig. 2) et du prix du pétrole. La progression a été accentuée à partir du 29 juillet par l’attaque contre un pétrolier en mer d'Oman, attaque attribuée à l’Iran qui nie toute implication. Le marché pétrolier a par ailleurs pris en compte, la semaine passée, les indicateurs positifs en particulier le soutien économique réaffirmé de la FED et la baisse des stocks aux Etats-Unis reflet de la progression de la demande de produits pétroliers. Au niveau mondial, les dernières anticipations économiques du FMI, publiées le 21 juillet, apportent également une certaine crédibilité au scénario de hausse de la demande. Celle-ci pourrait dépasser les 99 Mb/j au 4e trimestre contre 98,1 Mb/j au 3e trimestre d’après la dernière publication de l’AIE. L’évolution du prix du pétrole dépendra aussi de la politique de l’OPEP+, politique redéfinie le 18 juillet dernier. Elle prévoit, dans un premier temps, une hausse mensuelle progressive et limitée de la production et un bilan établi en décembre prochain.

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12 juillet 2021

Baisse passagère du prix du pétrole Brent spot

Prix du Brent en recul de 4 % en milieu de semaine passée, recul suivi d’une forte progression le 9 juillet (Fig. 1). Les prix spots du pétrole ont connu un recul significatif au cours de la semaine passée passant de 78,3 $/b à 74,0 $/b pour le Brent (75,9 $/b à 72 $/b pour le WTI), avant de fortement progresser le 9 juillet (77 $/b pour le Brent). En moyenne hebdomadaire, les prix à terme à 1 mois sont en léger retrait à hauteur de 1% environ pour le Brent (74,4 $/b) et le WTI (73,3 $/b). Le marché pétrolier a été ébranlé par les deux reports de la réunion OPEP+ initialement prévue le 1er juillet et par l’absence de décision le 5 juillet en raison de l’opposition exprimée par les Emirats arabes unis (voir TB du 5 juillet). Le marché a d’abord été haussier après cette réunion, retenant probablement l’hypothèse d’un déficit d’offre faute de décision de la part de l’OPEP+. Le marché pétrolier, soutenu par les dernières statistiques américaines, a été plus heurté à partir du 6 juillet pour deux raisons principales. La première tient aux corrections ponctuelles observées sur les marchés financiers (Fig. 2) sous l’effet des incertitudes diverses (reprise jugée fragile (BCE), hausse des contaminations ; Fig. 3 & 4). La seconde est liée à l’incertitude concernant la politique pétrolière future de l’OPEP+ susceptible de suivre deux scénarios : choix du compromis pour définir un nouvel accord ou politique non coordonnée. Deux scénarios aux conséquences opposées pour le prix du pétrole, ce qui explique la volatilité observée la semaine passée. L’idée d’un accord semble néanmoins privilégiée si l’on se réfère aux déclarations américaines. En fin de semaine, les analyses de la FED et de la BCE ont par ailleurs rassuré les marchés.
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5 juillet 2021

Le prix du pétrole en hausse après la réunion OPEP+

Le prix spot du Brent atteint plus de 77 $/b la semaine passée et progresse en ce début de semaine (Fig. 1). Les prix spots du pétrole ont connu une progression importante la semaine passée passant de 74,7 $/b à 77,5 $/b pour le Brent et de 72,9 $/b à 75,3 $/b pour le WTI. En moyenne hebdomadaire, les prix à terme à 1 mois sont restés stables pour le Brent (75,3 $/b) et ont légèrement progressé pour le WTI (+ 0,7 % ; 73,9 $/b,). La semaine passée a été marquée par les reports de la réunion OPEP+ en raison en particulier d’une proposition des Emirats arabes unis visant à modifier le mois de référence pour le calcul des quotas. Les difficultés à définir une stratégie proviennent également des incertitudes crées par la pandémie, le contexte économique et les négociations avec l’Iran. L’OPEP+ n’a pas réussi à trouver un accord lundi 5 juillet comme espéré, alors qu’une hausse de la production était envisagée, ce qui a entrainé une nouvelle progression des prix. Il convient de souligner que les enjeux liés au niveau du prix du pétrole restent déterminants pour l’économie mondiale du fait des nombreuses implications qui en résultent, directes et indirectes (analyse dans cette note). Au-delà de la gestion OPEP+ du marché, c’est aussi la problématique des sous-investissements qui risquent de peser sur les prix (le nombre de « rigs » de forage se situe, au niveau mondial, 40 % en dessous du niveau de 2019 ; voir Fig. 3).
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​28 juin 2021

Le Brent dépasse les 75 $/b avant la réunion de l’OPEP dans un contexte de forte demande et de baisse des stocks pétroliers

Tableau de bord - Marchés Le pétrole a dépassé les 75 $/b à Londres la semaine dernière pour la première fois depuis plus de deux ans, la reprise économique s'accélérant dans de nombreuses régions du monde et les stocks de pétrole brut diminuant. Tout l’attention des acteurs du marché pétrolier est désormais tournée vers la réunion de l'OPEP+, jeudi prochain qui devrait annoncer ses nouveaux quotas de production pour le mois d'août et au-delà. Néanmoins, pour une grande majorité d’entre eux, la situation devrait continuer de se tendre au cours de l'été et les prix continuer de progresser. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +1,8 $/b (+2,4 %) pour atteindre 75,3 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une hausse de +1,9 $/b (+2,6 %) pour atteindre 73,4 $/b (Fig. 1 et 2). Plusieurs institutions financières ont revu à la hausse leur scénario de prix de pétrole la semaine dernière, notamment Goldman Sacks, qui voit le Brent atteindre 80 $/b cet été en raison de la reprise rapide de la demande et Bank of America avec un prix du Brent qui pourrait dépasser les 100 $/b d'ici l'année prochaine. Ces scénarios ont été repris également par Darren Woods d'Exxon, Patrick Pouyanne de TotalEnergies et Ben van Beurden de Shell qui ont déclaré la semaine dernière, lors du Qatar Economic Forum que l’on pouvait s'attendre à ce que le prix du Brent atteigne prochainement 100 $/b en raison de la tension de l'offre provoquée par la baisse des investissements dans la production même si la volatilité du marché pourrait également exercer une pression baissière sur les prix.
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​21 juin 2021

Le prix du pétrole légèrement chahuté par les déclarations de la FED

Le prix spot du Brent, à 73 $/b en moyenne gagne 2,3 % la semaine passée (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) gagne 1,8 %, s’établissant la semaine passée à 73,6 $/b en moyenne. Le cours du WTI (pétrole américain) progresse de 2,1 % à 71,6 $/b. La semaine a été marquée par les déclarations de la FED qui a rehaussé ses prévisions de croissance économique à 7,0% en 2021, contre 6,5% estimé en mars et qui a maintenu sa politique de taux inchangée en dépit d’une inflation de 5% en mai. Mais l’idée d’une hausse envisageable des taux directeurs d'ici à la fin 2023, pour compenser la reprise de la croissance américaine, a été évoquée, provoquant une hausse du dollar et des corrections baissières pour les marchés financiers (Fig. 2). La question de savoir si l’inflation, alimentée par la hausse du prix des produits de base (Fig. 3), est passagère ou structurelle continuera à peser sur le marché. Un environnement qui explique la correction assez marquée le 17 juin (-1,3 %) du prix du pétrole, qui poursuit malgré tout sa progression la semaine passée. Dans les prochains jours, le marché pétrolier sera également attentif aux conséquences de l’élection iranienne sur les négociations en cours sur le dossier nucléaire (intérêt économique d’aboutir pour l’Iran, mais est-ce suffisant ?) et aux décisions prises par l’OPEP+ (prochaine réunion le 1er juillet).
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​14 juin 2021

Les prévisions optimistes de l’AIE sur l’évolution du marché pétrolier en 2022 font monter le prix du Brent à plus de 72 $/b – Le WTI dépasse les 70 $/b

Tableau de bord - Marchés Après la publication du rapport mensuel de l'AIE, confirmant la bonne reprise de la demande mondiale de pétrole, les cours du brut ont fortement progressé la semaine dernière (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +1,4 $/b (+2,0 %) pour atteindre 72,2 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une hausse de +1,3 $/b (+1,9%) et a dépassé la barre des 70 $/b pour la première fois depuis 2018. L’optimisme de l’AIE s’est propagé sur l’ensemble des marchés : sur le marché physique, le Brent spot a pris + 1,9% à 71,7 $/b et sur les marchés financiers, les hedge funds ont largement investi à la hausse, les positions longues nettes des acteurs non commerciaux sur les contrats à terme Brent et WTI ayant augmenté de +8%, soit la plus forte hausse depuis le début de l'année (Fig. 15). Les économistes interrogés par Bloomberg ont également révisé à la hausse leurs scénarios de prix du Brent à 65,4 $/b pour 2021 et à 65,5 $/b en 2022 (Fig. 3).
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​7 juin 2021

Le prix du pétrole progresse après le statu quo lors de la réunion OPEP+

Le prix spot du Brent, à 70,7 $/b en moyenne (+2,4 %), retrouve son niveau de janvier 2020 (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) gagne plus de 3 %, s’établissant la semaine passée à 71,2 $/b en moyenne. Le cours du WTI (pétrole américain) progresse de 3,7 % à 68 $/b. La hausse des prix du pétrole la semaine passée résulte de la prudence affichée par l’OPEP+ lors de la réunion du 1er juin. En décidant d’attendre avant de prendre une décision, l’OPEP+ crée un doute sur sa stratégie future, doute favorable à une hausse au moins ponctuelle des prix. Cette progression s’inscrit par ailleurs dans un mouvement toujours haussier pour les marchés financiers (A noter l’EuroStoxx50 se rapproche de ses niveaux de début 2008). Le Brent dépasse dans ce contexte les 70 $/b, niveau atteint que rarement depuis 2015 (Fig. 2). Ce fut le cas en début d’année 2020 sous l’effet des tensions au Moyen Orient et en 2018 du fait des incertitudes avant la mise en œuvre de l’embargo sur l’Iran. La gestion de l’offre par l’OPEP+ explique aujourd’hui pour partie les niveaux actuels des prix. Cette situation sera-t-elle durable ? Il convient de rappeler les risques de déséquilibre à venir du marché, liés aux insuffisances des investissements amonts. Le marché pourrait progressivement intégrer cette problématique, favorisant le maintien des prix du pétrole sous tensions à l’avenir, source potentielle de tensions sociales dans un contexte économique fragile.
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​31 mai 2021

Le Brent en hausse à 69 $/b avant la réunion de l’OPEP+

Tableau de bord - Marchés Malgré la possibilité d’un retour de l’offre pétrolière iranienne sur le marché, les prix du pétrole ont augmenté la semaine dernière, portés par l'optimisme d'une reprise de la demande de pétrole en Europe avec l'accélération des campagnes de vaccination et par la "driving season" sur le point de commencer aux États-Unis. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +1,7 $/b (+2,6 %) pour atteindre 69 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une hausse de +2,1 $/b (+3,4%) pour atteindre 66,3 $/b (Fig. 1 et 2). Sur les marchés à terme, en revanche, les investisseurs se replient avec une baisse significative des positions nettes (Fig. 12). Ce mouvement est général pour toutes les matières premières (pétrole, gaz, métaux, agriculture). Selon les données de la Commodity Futures Trading Commission et de l'ICE, les fonds spéculatifs ont enregistré cette semaine leur plus forte baisse depuis novembre, ce qui pourrait annoncer une pause dans ce rallye haussier, qualifié par certains experts de supercycle. Dans ce contexte, les économistes interrogés par Bloomberg restent prudents, avec un prix du Brent stable en 2021 à 65 $/b en 2021 et 2022 (Fig. 3).
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​25 mai 2021

Le prix du pétrole en recul ponctuel sous l’effet des négociations avec l’Iran

Le prix spot du Brent, à 67 $/b en moyenne, a perdu près de 2 % la semaine passée (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) a perdu près de 2 %, s’établissant la semaine passée à 67,3 $/b en moyenne. Le cours du WTI (pétrole américain) a perdu 1,4 % à 64 $/b. Le prix spot du Brent, qui a commencé la semaine dernière à 69 $/b, est tombé à 65,2 $/b le 20 mai avant de se reprendre vendredi dernier (66,7 $/b ; progression également lundi 24 mai). Le recul ponctuel du prix du pétrole est dû à l’avancée des négociations en cours avec l’Iran, négociations susceptibles d’aboutir à terme (quand ?) à la levée de l’embargo. La propagation des cas de contamination à la Covid-19 dans les pays émergents, alors que la pandémie semble en partie sous contrôle dans l’UE et aux Etats-Unis, crée également des incertitudes sur le niveau de la demande pétrolière mondiale (Fig. 3 & 4).
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​17 mai 2021

Les Agences revoient à la baisse leurs prévisions de croissance de la demande de pétrole. Le Brent est stable à 68 $/b

Tableau de bord - Marchés Les prix du pétrole brut sont restés stables cette semaine. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres s'établit à 68,4 $/b et le WTI à 65,1 $/b (Fig. 1 et 2). Malgré une révision à la baisse des prévisions de demande de pétrole pour 2021 par les deux principales agences (AIE, EIA), les prix du brut se maintiennent, portés par la hausse des marchés financiers et la faiblesse du dollar. Les économistes interrogés par Bloomberg restent toujours confiants sur la reprise de la demande et revoient à la hausse leurs scénarios de prix du Brent à 65 $/b en 2021 et 2022 (Fig. 3).
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​10 mai 2021

Le prix du pétrole porté des signaux économiques globalement positifs

Fermeté du prix spot du Brent, à plus de 68 $/b la semaine passée (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) progresse très légèrement, s’établissant la semaine passée à 68 $/b en moyenne (+1,4 %). Le cours du WTI (pétrole américain) progresse de 2,6 % à 65 $/b. Le prix spot du Brent a évolué en moyenne à 68,7 $/b. La fermeté du prix du Brent et des marchés financiers (Fig. 2) s’explique par des indicateurs économiques favorables en particulier en Europe et aux Etats-Unis. La hausse des indices du prix des produits de base au mois d’avril (Fig. 3) conforte cette idée d’une reprise économique solide. Ces indicateurs ont pris le pas sur les craintes inflationnistes évoquées en début de semaine dernière, synonymes de hausse possible des taux directeurs. En fin de semaine, le prix du Brent n’a pas été affecté par des indicateurs décevants concernant l’emploi aux Etats-Unis. Si la problématique des contaminations à la Covid-19, en particulier en Inde, reste en arrière-plan, la progression des vaccinations, surtout dans les pays occidentaux, incite à un optimisme prudent (Fig. 4 & 5).
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​3 mai 2021

Le prix du Brent remonte à 67$/b, soutenu par le redémarrage de l’économie mondiale

Tableau de bord - Marchés Malgré la flambée des cas de COVID dans plusieurs pays dont l'Inde, le Brésil et le Japon, et la décision de l'OPEP+ d'augmenter sa production de brut, les acteurs sur le marché pétrolier sont restés optimistes la semaine dernière quant à l'évolution de la demande de pétrole. Dans ce contexte, les prix du brut ont poursuivi leur remontée (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné 0,9 $/b (+1,4 %) pour atteindre 67 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une hausse de +1,3 $/b (+2,1%) pour atteindre 63,5 $/b. Les économistes interrogés par Bloomberg maintiennent leurs scénarios de prix du Brent pour 2021 à 64 $/b (en moyenne sur les 4 premiers mois de l’année, le Brent est à 62,3 $/b) et à 65 $/b en 2022 (Fig. 3). Un autre facteur haussier pour les prix du pétrole est la faiblesse du dollar, qui a encore chuté de 2,5 % en avril par rapport aux principales devises (vendredi dernier le cours de l’euro dollar dépassait les 1,20$ - Fig 10). D'une manière générale, le marché des matières premières est dans une forte tendance haussière. 
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26 avril 2021

Des inquiétudes et des raisons d’espérer

Le prix spot du Brent à 65 $/b la semaine passée, en hausse de 1 % (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) progresse très légèrement, s’établissant la semaine passée à 66 $/b en moyenne (+1 %). Le cours du WTI (pétrole américain) reste stable à 62 $/b. Le prix spot du Brent a évolué en moyenne à 65 $/b. La pression haussière liée au contexte libyen (force majeure sur les exportations) a été en partie compensée par des facteurs baissiers : progression surprise des stocks de brut aux États-Unis et recrudescence des cas de COVID-19 dans certains pays d’Asie en particulier. La révision, par l’IATA, des perspectives du trafic aérien mondial pour 2021 constitue également un facteur baissier. Le trafic aérien mondial est désormais estimé à 43% de son niveau d'avant la crise sanitaire, contre 51% prévu en décembre.
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​19 avril 2021

Malgré une certaine incertitude quant aux perspectives de la demande, les marchés sont optimistes

Les prix du pétrole se sont fortement redressés en milieu de semaine dernièreTableau après la publication d’un rapport de l’Agence internationale de l'énergie (AIE) plutôt optimiste sur la reprise de la demande de pétrole et une baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis largement supérieure aux attentes du marché (Fig. 1 et 2).  
En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +2,6 $/b (+4,2 %) pour atteindre 65,5 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une hausse de 2,6 $/b (+4,4 %) pour atteindre 61,9 $/b. Avec l'amélioration des fondamentaux dans toutes les régions du monde, les économistes interrogés par Bloomberg ont revu à la hausse leurs scénarios de prix du Brent pour 2021, à 64 $/b en 2021 et 64,5 $/b en 2022 (Fig. 3).
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​12 avril 2021

Des signaux de baisse, la semaine passée, pour le marché pétrolier

Le prix spot du Brent à 61,8 $/b la semaine passée, en recul de 2,9 % (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) est à nouveau orienté à la baisse, s’établissant la semaine passée à 62,8 $/b (-3,8 %). Le cours du WTI (pétrole américain) s’établit à 59,3 $/b, en recul de plus de 2 %. Le prix spot du Brent a évolué en moyenne à moins de 62 $/b. Au-delà du réajustement à la hausse de la production OPEP+, le marché pétrolier a été aussi influencé la semaine passée par une série d’informations qui a pesé à la baisse sur le prix. Cette baisse est en décalage par rapport aux marchés financiers, globalement bien orientés la semaine passée en Europe et aux Etats-Unis du fait en particulier des plans de relance et des politiques monétaires accommodantes (Fig. 3). 
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6 avril 2021

Face aux signaux de reprise de l’économie mondiale, l’OPEP+ décide d’augmenter sa production

Tableau de bord - Marchés Les cours du pétrole brut ont fortement fluctué la semaine dernière sous l'influence de la réouverture du canal de Suez, bloqué depuis le 23 mars par l'échouement d'un porte-conteneurs et de la décision de l'OPEP+ d'augmenter sa production pour les trois prochains mois malgré un contexte encore incertain sur la reprise de la demande mondiale. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +1,1 $/b (+1,8 %) pour atteindre 64,4 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une hausse de 0,8 $/b (+1,4 %) pour atteindre 60,8 $/b (Fig. 1 et 2). La décision de l’OPEP+ a finalement redonné confiance aux économistes interrogés par Bloomberg, le prix du Brent passant à 62,0 $/b en 2021 et 2022 (Fig. 3). 
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29 mars 2021

Fluctuation importante du prix du pétrole

Le prix spot du Brent à 62,5 $/b la semaine passée, en recul de 5,5 % (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) est à nouveau orienté à la baisse, s’établissant la semaine passée à 63,2 $/b (-4,2 %). Le cours du WTI (pétrole américain) s’établit à 60,0 $/b, en recul de 5 %. Le prix spot du Brent a connu de fortes variations, évoluant entre 59,8 $/b et 63,5 $/b. 
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22 mars 2021

Retour à la réalité pour le marché pétrolier. Le Brent en baisse à 67 $/b

Tableau de bord - Marchés L'optimisme qui prévalait sur le marché pétrolier depuis le début de l'année s'est fortement refroidi cette semaine, face à la recrudescence des cas de Covid, avec ce qui ressemble à une troisième vague pandémique en Europe et suite à la publication d'un rapport de l'AIE sur l'évolution de la demande de pétrole à moyen terme. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a perdu 1,9 $/b (-2,7%) pour atteindre 66,6 $/b. Le WTI a suivi la même tendance avec une baisse de 1,8 $/b (-2,8%) pour atteindre 63,2 $/b (Fig. 1 et 2). Les économistes interrogés par Bloomberg restent cependant optimistes, avec un prix du Brent en 2021 en hausse à 60,2 $/b et 61 $/b en 2022 (Fig. 3). 
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15 mars 2021

Poursuite de la hausse du prix du pétrole

Le prix spot du Brent flirte avec les 70 $/b (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) poursuit sa progression, s’établissant la semaine passée à 68,5 $/b (+4,2 %). Le cours du WTI (pétrole américain) s’établit à 65,0 $/b, en progression de 4,3 %. Le prix spot du Brent s’est à nouveau rapproché des 70 $/b avant de retomber à moins de 69 $/b vendredi dernier. La bonne tenue des prix du pétrole s’explique par des indicateurs économiques favorables, avec en particulier un réajustement à la hausse de la croissance mondiale par l’OCDE dans sa dernière publication (datant du 9 mars). Cette reprise économique se vérifie dans la hausse des prix des matières premières et des produits agricoles (Fig. 2). Côté pétrolier, le dernier rapport OPEP (11 mars) met en évidence la nécessité d’augmenter l’offre des pays membres pour équilibrer le marché, facteur favorable au soutien des prix du pétrole en l’absence de réaction. 
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8 mars 2021

La décision surprise de l'OPEP+ fait monter les prix du brut. Le Brent approche les 70 $/b

Tableau de bord - Marchés Dans un contexte mondial qui n'a jamais été aussi imprévisible et complexe, avec une demande mondiale de pétrole en hausse et une production américaine en baisse, l'OPEP+ a surpris les marchés la semaine dernière en décidant de ne pas modifier sa politique de quotas pour le mois d'avril sous la pression de l'Arabie saoudite, qui a également prolongé d'un mois sa réduction volontaire de production de 1 mb/j. Dans ce contexte, les prix s’envolent avec un baril de brut américain (WTI) en clôture la semaine dernière à plus de 66 $/b et un Brent proche des 70 $/b, alors que les prix étaient en baisse sur le début de la semaine (Fig. 1 et 2). 
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1er mars 2021

La hausse du prix du Brent freinée par la hausse des taux longs

Le prix spot du Brent se rapproche des 67 $/b (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) a fortement progressé la semaine passée, s’établissant à 66,1 $/b (+3,9 %). Le cours du WTI (pétrole américain) s’établit à 62,3 $/b, en progression de 3,7 %. Le prix spot du Brent s’est rapproché des 67 $/b avant de retomber à moins de 66 $/b vendredi dernier. La tendance haussière a été portée en début de semaine par les impacts de la vague de froid au Texas sur l’offre américaine. La moindre demande des raffineries a ensuite atténué le mouvement haussier. 
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22 février 2021

La vague de froid aux Etats-Unis propulse le WTI au-dessus de 60$/b, le Brent au-dessus de 65$/b

Tableau de bord - Marchés Le baril de brut américain (WTI) a dépassé les 60 dollars à New York la semaine dernière pour la première fois depuis un an, alors qu’une vague de froid polaire historique a traversé les États-Unis jusqu’au Texas, réduisant la production américaine de pétrole brut de plus de 40% dans un marché pétrolier déjà tendu. Vu l'ampleur de cette crise, les répercussions se sont fait sentir sur tous les marchés, le Brent dépassant les 65 $/b avant de terminer la semaine à 62,9 $/b, avec la fin de l'épisode climatique extrême et la hausse des températures (Fig. 1 et 2). 
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16 février 2021 [ BILAN TRIMESTRIEL ]

Pétrole : reprise attendue de la demande dans un marché en rupture structurelle : l’analyse d’IFPEN

L’année 2020 restera celle des bouleversements qui ont affecté l’ensemble de la planète du fait de la Covid-19. Au-delà du nombre de décès à déplorer, l’année 2020 sera celle de la grande récession économique à hauteur de -3,5 % au niveau mondial d’après les prévisions du FMI datant de janvier dernier. Des pans entiers de l’économie ont été ou sont mis à l’arrêt en raison du confinement et des distanciations sociales à respecter, en particulier le tourisme, la culture, les loisirs ou le transport aérien.
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15 février 2021

Le prix du pétrole retrouve les niveaux de fin janvier 2020

Le prix spot du Brent dépasse les 62 $/b le 12 février (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) a fortement progressé la semaine passée, s’établissant à 61,3 $/b (+5,6 %). Le cours du WTI (pétrole américain) s’établit à 58,5 $/b, en progression de 5,6 %. Le prix spot du Brent, qui a atteint 62,5 $/b vendredi 12 février, gagne au total 33 % depuis début décembre. L’accord OPEP+ de restriction de l’offre de décembre dernier, les politiques de vaccination, ainsi que les plans de relance sont à l’origine de ce mouvement haussier réalisé par palier. 
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8 février 2021

Le Brent approche les 60 $/b. Le marché se tend alors que l’OPEP s’apprête à baisser sa production.

Tableau de bord - Marchés Porté par l’espoir d’une reprise de la demande mondiale de pétrole et la poursuite de la réduction de l'offre des producteurs, le Brent a terminé la semaine dernière à quelques cents des 60 $/b (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent, sur le marché à terme de Londres, a gagné +2,3 $/b (+4,1%) pour atteindre 58,1 $/b. Sur le marché physique, le prix du Brent a également été soutenu par l'achat par Shell, lundi dernier, de cinq tankers de BFOET (Brent-Forties-Oseberg-Ekofisk-Troll), la plus importante transaction enregistrée pour une société en plus de 10 ans. Le WTI suit la même tendance et gagne sur la semaine +2,9 $/b (+5,5%) à 55,4 $/b.
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1er février 2021

Le pétrole résiste en dépit des inquiétudes et des incertitudes économiques

Le prix spot du Brent stable à environ 55 $/b la semaine passée (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à 1 mois à Londres) a peu évolué la semaine passée, s’établissant à 55,7 $/b (+0,1 %). Le cours du WTI (pétrole américain) s’établit à 52,5 $/b, en retrait de 0,5 %. Le prix du pétrole a été soutenu en début de semaine par des informations indiquant des ajustements à la baisse de la production en Irak et des exportations en Libye. Les inquiétudes liées à la pandémie (Fig. 2) et à la croissance économique aux Etats-Unis ont ensuite pesé à la baisse sur les marchés financiers (Fig. 3) à partir du milieu de la semaine passée. Le prix spot du Brent, qui termine la semaine passée à plus de 55 $/b, a connu une baisse passagère le 28 janvier après les déclarations de la FED.
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25 janvier 2021

Après onze semaines de hausse, le pétrole marque une pause

Tableau de bord - Marchés Après onze semaines de hausse de prix qui ont propulsé le Brent à plus de 56 $/b, les prix se sont stabilisés cette semaine (fig. 1 & 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent, sur le marché à terme de Londres, a perdu 0,3 $/b (-0,6 %) pour atteindre 55,7 $/b. Le WTI est resté stable à 52,9 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent en 2021 est en hausse à 56,2 $/b (fig. 3), porté par les annonces de la nouvelle administration américaine concernant des mesures "restrictives" pour l'industrie pétrolière qui pourraient à terme limiter la production et un plan de relance américain de 1 900 milliards de dollars qui pourrait notamment conduire à une augmentation de la demande de pétrole aux États-Unis d'environ 350 kb/j en 2021 et 900 kb/j en 2022, selon les analystes de Rystad.
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 18 janvier 2021

Les marchés marquent le pas face aux évolutions de la pandémie

Le prix du Brent, qui a dépassé les 55 $/b, finit la semaine à 54,8 $/b. En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à un mois à Londres) a sensiblement progressé la semaine passée, s’établissant à 55,9 $/b (+3,9 %). Le cours du WTI (pétrole américain) atteint 52,8 $/b, en progression de plus de 5 %. Les prix spots, qui terminent la semaine passée à près de 55 $/b (-1,7 % sur la journée ; fig. 1&2), retrouvent des niveaux atteints en février 2020, c’est-à-dire avant le premier confinement. Porté par l’accord Opep+ conclu le 5 janvier dernier et par le plan de relance économique américain, le prix du pétrole a toutefois marqué le pas en fin de semaine dernière en raison des inquiétudes alimentées par le nombre croissant de variants de la Covid-19. Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a résumé la situation en évoquant une «course sans précédent» entre le virus et les vaccins.
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 11 janvier 2021

Le Brent au plus haut depuis 11 mois – Incertitudes sur la reprise de la demande

Tableau de bord - Marchés La semaine dernière, le prix spot du Brent a atteint à la clôture un sommet de 11 mois, à 56 $/b (fig. 1 et 2), soutenu par la promesse de l'Arabie saoudite de réduire sa production de 1 mb/j, un dollar faible à son plus bas niveau depuis 2018 (fig. 13), et une forte hausse des marchés boursiers (fig. 14). En moyenne hebdomadaire, le Brent, sur le marché à terme de Londres, a gagné +2,6 $/b (+5,1%) pour atteindre 53,9 $/b. Le WTI suit la même tendance et gagne sur la semaine +2,1 $/b (+4,4 %) à 50,3 $/b. La structure des prix du Brent en déport ou « backwardation » s'intensifie, signe que le marché pétrolier se resserre (fig. 11) et le nombre de positions longues nettes est en hausse de +2,6 % sur la semaine (fig. 6). Pour 2021, la valeur médiane du consensus Bloomberg pour le prix du Brent est de 50 $/b. Les économistes interrogés par l'agence de presse américaine prévoient une augmentation progressive du prix du Brent au cours des cinq prochaines années pour atteindre 62 $/b en 2025 (fig. 3).
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5 janvier 2021

Les rumeurs d’un accord Opep+ bien accueillies par les marchés

Le prix du Brent, légèrement au-dessus de 50 $/b depuis le 10 décembre, gagne plus de 3 % aujourd’hui. En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à un mois à Londres) a été relativement stable la semaine passée s’établissant à 51,1 $/b. Le cours du WTI (pétrole américain) s’est établi à 48 $/b, sans changement notable en une semaine. Les prix spots sont également relativement stables, se situant à 51 $/b en fin de semaine dernière. Plusieurs facteurs sont à l’origine de la relative fermeté des prix du pétrole en décembre : la bonne tenue des marchés financiers (fig. 3), la faiblesse du dollar (fig. 4), la baisse des stocks pétroliers américains. La montée des tensions avec l’Iran (annonce le 31 décembre de l’enrichissement de l’uranium à 20 %, pétrolier sud-coréen saisi le 4 janvier) est également de nature à soutenir les cours. Le compromis de l’Opep+ adopté a priori aujourd’hui a initié une forte tendance haussière, avec des gains pour les prix à terme qui se situent actuellement à plus de 3 % pour le Brent (52,8 $/b) et à plus de 4 % pour le WTI (49,5 $/b).
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2020


 21 décembre 2020

Le prix du pétrole entre coûts opératoires et couts complets

Le prix du Brent dépasse les 52 $/b dans un contexte fragile (fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à un mois à Londres) poursuit sa progression et gagne, par rapport à la semaine précédente, 1,8 $/b (+3,7 %), s’établissant à 51,2 $/b. Le cours du WTI (pétrole américain) s’est établi à 47,9 $/b, soit un gain de 1,9 $/b (+4,2 %). Les prix spots sont également en hausse, se situant à 52,2 $/b en fin de semaine dernière, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis début mars. Les prix à terme sont, pour leur part, dans une structure particulière : plutôt stables à un horizon de cinq à six mois, ils sont en « backwardation » (prix M+1 < Prix M) au-delà, signe de tendance haussière (fig. 2).
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14 décembre 2020

Le Brent passe le seuil des 50 $/b, porté par un regain d’optimisme sur les marchés pétroliers

Tableau de bord - Marchés Les prix du pétrole brut étaient en hausse la semaine dernière, pour la sixième semaine consécutive. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +1,1 $/b (+2,3%) à 49,3 $/b (fig. 1 et 2). Pour la première fois depuis le mois de mars, le Brent a franchi la semaine dernière le seuil des 50 $/b, porté par l’optimisme suscité par la mise en place de campagnes de vaccination en Europe et aux États-Unis, régions les plus touchées par la pandémie.
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7 décembre 2020

Un accord Opep+ prudent, adapté à un contexte incertain

Le prix du Brent gagne 19 % (8 $/b) en un mois (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à un mois à Londres) poursuit sa progression et gagne, par rapport à la semaine précédente, 0,9 $/b (+1,8 %), s’établissant à 48,5 $/b. Le cours du WTI (pétrole américain) s’est établi à 45,5 $/b, soit un gain de 0,6 $/b (+1,4 %). Les prix spots sont également en hausse, se situant à 49 $/b en fin de semaine dernière, prix qui correspond aussi à la moyenne anticipée désormais pour 2021.
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30 novembre 2020

Quatrième semaine consécutive d’augmentation du prix du pétrole brut - Le Brent se rapproche des 50 $/b

Tableau de bord - Marchés Le prix du pétrole brut était en hausse la semaine dernière, pour la quatrième semaine consécutive. En moyenne hebdomadaire, le Brent sur le marché à terme de Londres a gagné +3,5 $/b (+7,9 %) à 47,7 $/b (Fig. 1 et 2). Le WTI a gagné +3,1 $/b (+7,4 %) à 44,8 $/b. Le prix du pétrole brut continue d’être porté par l’optimisme régnant sur les marchés financiers (mardi dernier, le Dow Jones a franchi la barre historique des 30 000 points) suite aux annonces sur le développement de nouveaux vaccins contre la Covid-19 et la mise en place des premières campagnes de vaccination aux États-Unis et en Europe d’ici la fin de l’année.
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23 novembre 2020

Vaccins anti-Covid-19 et Opep+ à l’honneur

Le prix du Brent poursuit sa progression (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le cours du Brent ICE (contrat ‘future’ à un mois à Londres) poursuit sa progression par rapport à la semaine précédente (+1,0 $/b, +2,3%), s’établissant à 44,2 $/b. Le cours du WTI (pétrole américain) s’est établi à 41,7 $/b, soit un gain de 0,9 $/b (+2,0%). Les marchés financiers sont également bien orientés se rapprochant, voire dépassant, les niveaux de début d’année en dépit d’un contexte économique bien différent (Fig. 2). En ce qui concerne le pétrole, la progression des prix résulte des perspectives encourageantes en matière de vaccination et des anticipations de réaction de l’Opep+ en janvier si nécessaire.
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16 novembre 2020

L’annonce d’un vaccin contre la Covid-19 fait bondir temporairement le prix du Brent

Tableau de bord - Marchés Suite à l'annonce par les laboratoires Pfizer et Biontech d'un vaccin contre la Covid-19 potentiellement très efficace, le prix du Brent a fait un bond lundi dernier de +7,5 % pour atteindre 42,4 $/b. Cette nouvelle a soutenu les prix du brut tout au long de la semaine, le Brent ayant même dépassé temporairement 45 $/b en milieu de semaine (Fig. 1 et 2). Les prix ont cependant légèrement baissé après la publication des rapports mensuels des agences statistiques (AIE, Opep et EIA) qui ont révisé à la baisse leurs prévisions de demande de pétrole à court terme pour les troisième et quatrième trimestres de 2020 ainsi que pour le premier trimestre de 2021.
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9 novembre 2020

Volatilité du prix du Brent en raison des incertitudes et des risques économiques

Le prix spot du Brent progresse la semaine passée. Après la baisse des prix constatée il y a quinze jours, le prix spot du Brent s’est redressé dans un premier temps la semaine passée se rapprochant des 40 $/b sous l’effet en particulier de la baisse des stocks américains de pétrole. Il est retombé ensuite vers les 38 $/b en fin de semaine (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, il se situe à 38,6 $/b en progression de 1,9 % par rapport à la semaine précédente. Cette progression du prix du pétrole corrige le repli important des marchés observé il y a quinze jours en raison des incertitudes prévalant avant l’élection américaine.
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2 novembre 2020

Face aux incertitudes liées aux élections américaines et à la résurgence des cas de Covid-19, le pétrole plonge sous les 40 $/b

Tableau de bord - Marchés Les prix du pétrole brut ont enregistré une forte baisse la semaine dernière. En moyenne hebdomadaire, le Brent perd 3,2 $/b et repasse sous les 40 $/b à 39,2 $/b (Fig. 1 & 2). Le WTI perd 3,1 $/b à 37,5 $/b. Le pétrole suit la tendance générale des marchés financiers qui, face aux incertitudes liées aux élections américaines et à la résurgence des cas de Covid-19 dans le monde, ont connu leur plus forte baisse depuis le mois de mars (Dow Jones -6,5% - Fig 3). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent reste stable à 42,3 $/b pour 2020 et 48,9 $/b pour 2021.
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26 octobre 2020

Le prix du Brent se stabilise autour de son niveau annuel (~ 41 $/b)

Le prix spot du Brent oscille entre 40 et 41 $/b sur la semaine. Le prix du Brent s’établit sur la semaine passée à 41 $/b, sans variation notable par rapport à la semaine précédente (Fig. 1). Il a connu un premier recul à 40 $/b le 21 octobre en raison de la hausse des stocks américains d’essence, puis un second le 23 octobre du fait de la relance de la production libyenne. Les déclarations des autorités saoudiennes et russes, à la suite de la réunion technique de l’Opep+ du 19 octobre, ont par ailleurs rassuré les marchés à propos de la détermination du groupe à soutenir les prix. Côté économique, la bonne nouvelle est venue de la Chine avec l’annonce, le 19 octobre, d’un taux de croissance de 4,9 % pour le troisième trimestre en variation annuelle. Le plan de relance américain est, quant à lui, toujours en cours de discussion et sa finalisation, avant les élections, reste incertaine. (A noter la déclaration de Joe Biden, lors du second débat télévisé avec Donald Trump, indiquant vouloir faire sortir progressivement les États-Unis du pétrole).
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19 octobre 2020

Le rebond de l’épidémie de COVID19 exclut une remontée rapide du prix du brut

Tableau de bord - Marchés Les prix du pétrole brut sont restés stables la semaine dernière. En moyenne hebdomadaire, le Brent gagne 0,3 $/b à 42,7 $/b et le WTI gagne 0,2 $/b à 40,5 $/b (Fig. 1 & 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent augmente également légèrement à 42,3 $/b pour 2020 et 48,9 $/b pour 2021 (Fig. 3). Face au rebond de la pandémie de Covid-19 en Europe et en Amérique du Nord et la mise en place de nouvelles mesures de restriction de déplacements dans de nombreux pays, l’espoir d’un rééquilibrage progressif du marché pétrolier et d’une remontée des prix du brut s’éloigne dans le temps. Dans son dernier rapport mensuel, publié la semaine dernière, l'AIE conclut son éditorial en rappelant que sur la base actuelle de la courbe des prix à terme, les prix du brut n'atteindront pas 50 $/b avant 2023.
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12 octobre 2020

Perturbations de l’offre et attente du plan de relance américain

Le prix spot du Brent progresse à plus de 40 $/b. Après le décrochage à 37 $/b le vendredi 2 octobre (lié à la contamination du président américain), le prix du Brent a progressé la semaine passée pour s’établir à 41,6 $/b le 9 octobre (Fig. 1). Sur la semaine, il gagne près de 3 % et se situe à 40 $/b proche de la moyenne annuelle anticipée à 41 $/b. La progression de la semaine passée reflète d’une part les perturbations de la production en Norvège et dans le Golfe du Mexique, et d’autre part l’optimisme des marchés financiers portés par l’attente d’un plan de relance américain. Les rumeurs sur une attaque de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) liées aux tensions entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont aussi pu peser sur le prix. Il convient enfin de noter les déclarations d’un expert saoudien, reprises par le Wall Street Journal, évoquant une possible remise en cause de la hausse de la production Opec+ prévue en janvier prochain.
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5 octobre 2020

L’amélioration de l’activité économique semble marquer le pas. Le pétrole repart à la baisse.

Tableau de bord - Marchés Nouvelle semaine de baisse sur les marchés pétroliers. L’annonce, vendredi dernier, de l’hospitalisation du président américain Donald Trump, testé positif au Covid-19, a suscité l’inquiétude sur les marchés financiers (-0,5% pour le Dow Jones) et précipité les prix du pétrole à leur plus bas niveau depuis juin, à 39,3 $/b pour le Brent et 37,1 $/b pour le WTI (Fig. 1 et 2). En moyenne hebdomadaire, le Brent perd 0,8 $/b (-2,0%) à 40,9 $/b et le WTI perd -0,7 $/b (-1,8%) à 39,2 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent reste stable à 42,2 $/b pour 2020 et 47,8 $/b pour 2021 (Fig. 3).
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28 septembre 2020

Inquiétude des marchés atténuée par l’espoir d’un vaccin

Le prix spot du Brent autour des 40 $/b. Le prix du Brent a commencé la semaine passée par une chute de 4,2 % pour atteindre 40,2 $/b (Fig. 1). La menace dissipée d’un ouragan formé dans le golfe du Mexique explique en partie ce mouvement comme les annonces de relance des exportations libyennes de pétrole. Mais la pandémie liée à la Covid-19 reste un facteur déterminant dans l’évolution des cours. Elle affecte les marchés financiers, le marché des changes ainsi que les cours de l’or. Compte-tenu de la progression de la pandémie, un sentiment d’inquiétude planait ainsi sur les marchés la semaine dernière. Néanmoins, le marché pétrolier, tout comme le Dow Jones, a terminé la semaine passée en légère progression à 41 $/b avec l’annonce d’un nouveau test d’un vaccin aux États-Unis.
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21 septembre 2020

L’Arabie saoudite siffle la fin de la récréation et plaide pour un respect strict des quotas. Le Brent repart à la hausse.

Tableau de bord - Marchés La crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales continuent de peser fortement sur les cours du pétrole qui ont commencé la semaine dernière en dessous de 40 $/b pour le Brent et de 38 $/b pour le WTI (Fig. 1 et 2). Cependant, la détermination de l’Arabie saoudite, lors de la dernière réunion de l’Opep+, à faire appliquer rigoureusement les accords de réduction de production, a rassuré un temps les acteurs et a permis au pétrole brut de terminer la semaine en hausse.
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14 septembre 2020

L’enjeu du vaccin influence les marchés

Le prix spot du Brent repasse sous les 40 $/b. Le prix du Brent, qui évoluait en moyenne hebdomadaire à 45 $/b et 43 $/b les deux semaines précédentes, est tombé à 39,5 $/b la semaine passée en recul de 8% (Fig. 1). Le nombre croissant de cas de contamination en Europe et la difficulté à développer rapidement un vaccin expliquent pour une large part cette correction. Elle a été renforcée par l’annonce de l’Arabie saoudite le 8 septembre de la baisse des prix de livraison du pétrole à destination de la zone Asie et des Etats-Unis. L’espoir d’un rééquilibrage progressif du marché, scénario privilégié jusqu’à ce jour, devient moins évident, pesant à la baisse sur le prix du pétrole.
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9 septembre 2020 [ BILAN TRIMESTRIEL ]

Le marché pétrolier en territoire inconnu - L’analyse d’IFPEN

Entre crise économique d’une ampleur exceptionnelle, évolution sociétale, accélération potentielle de la transition écologique, baisse historique des investissements en exploration/production, le monde pétrolier entre à l’évidence dans une nouvelle ère.
L’idée d’un prix du pétrole faible pour longtemps (« lower for longer ») devient à nouveau envisageable comme la possibilité d’être confronté à des envolées ponctuelles des prix si l’offre n’est pas au rendez-vous. Le contexte actuel est caractérisé par un prix du pétrole historiquement bas, estimé autour de 40 $/b en moyenne pour les cotations de 2020, ce qui ne s’est jamais produit depuis 2008 (Fig. 1). En termes de croissance économique au niveau mondial, les données sont spectaculaires, caractérisées par une baisse de richesse estimée à 7 000 G$ en 2020 (9% du PIB) et à 6 000 G$ (7 % du PIB) en 2021 (Fig. 2). Mais rien n’est établi avec évidence dans un contexte d’incertitude sur l’évolution de la pandémie. C’est sur ces bases qu’il convient de tenter d’imaginer le « monde d’après » pour le secteur pétrolier.
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7 septembre 2020

Baisse des cours du pétrole brut face à l’anémie de la demande

Tableau de bord - Marchés La tendance sur les marchés pétroliers était fortement baissière la semaine dernière (Fig. 1). La chute des marchés actions (-3,5% pour le S&P500 jeudi dernier), un léger raffermissement du dollar, mais surtout l’incertitude quant à l’évolution inquiétante de la situation sanitaire dans le monde et l’anémie de la demande de pétrole continuent de peser sur les prix. Le Brent a terminé la semaine à son plus bas niveau en deux mois et le prix du WTI est retombé sous les 40 $/b. En moyenne hebdomadaire, le Brent a perdu 1,0 $/b pour atteindre 44,4 $/b et le WTI a perdu 1,5 $/b à 41,6 $/b. Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg sur le prix du Brent reste stable à 42 $/b pour 2020 et 47,5 $/b pour 2021 (Fig. 3).
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31 août 2020

Après le passage des ouragans, retour aux fondamentaux

Le prix spot du Brent dépasse ponctuellement les 46 $/b. Le prix du Brent a progressé jusqu’à 46 $/b le 25 août avant de retomber autour de 45 $/b vendredi dernier (Fig. 1). La hausse ponctuelle en milieu de semaine est due au passage de l’ouragan « Laura » (26 août) qui succédait à « Marco » (23 août). Ces deux ouragans sont à l’origine, dès le 23 août, de baisses importantes de la production américaine liées aux fermetures, par précaution, des plates-formes pétrolières situées dans le golfe du Mexique (-1,5 Mb/j entre le 23 et le 29 août).
L’impact modéré de « Laura » explique ensuite le recul du prix du pétrole alors que l’intervention de la FED au symposium économique de « Jackson Hole » n’a pas eu d’effets significatifs sur les marchés. Le dollar est même à nouveau en recul face à différentes devises dont l’Euro (1,19 $ le 28 août), facteur de soutien du prix du pétrole.
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24 août 2020

Léger repli du prix du pétrole face à des indicateurs économiques décevants

Le prix spot du Brent décroche des 45 $/b en fin de semaine dernière. Le prix du Brent n’a pas connu de fortes variations la semaine passée, évoluant autour de 45 $/b en début de semaine avant de se replier vers les 44 $/b vendredi (Fig. 1). Les écarts sont globalement assez minimes sur l’ensemble du mois d’août avec un prix moyen de 44,6 $/b, prix supérieur à ce que l’on a pu constater en juin (40 $/b) et juillet (43 $/b). En dehors du contexte du marché qui explique cette progression, il convient aussi de souligner la faiblesse du dollar depuis trois mois (€ = 1,10 $ fin mai contre 1,18 $ désormais) qui joue un rôle de soutien au prix du pétrole.
La semaine passée trois évènements ont influencé le prix du pétrole : la baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis, la réunion technique de l’OPEP+ et les indicateurs peu favorables concernant les économies américaine et européenne. Les impacts du Covid-19 restent en permanence en arrière-plan des tendances sur les marchés.
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3 août 2020

Stabilité du prix du Brent dans un contexte très incertain

Le prix spot du Brent se stabilise autour de 43 $/b. Le prix spot du Brent a connu des variations comprises entre +/- 1% cette semaine pour s’établir en moyenne à 43,2 $/b, niveau moyen observé depuis quatre semaines (Fig. 1). L’analyse des prix à terme met en évidence une légère augmentation de l’écart de prix d’un mois sur l’autre (Prix M2-Prix M1 ; Fig. 2), signe d’une légère tendance baissière. Cette tendance, très modérée pour le moment, résulte une nouvelle fois des incertitudes économiques liées à la pandémie, mais aussi des tensions récurrentes entre la Chine et les Etats-Unis. Cette tension s’est traduite la semaine passée par la «prise de possession» du consulat des Etats-Unis à Chengdu en réponse à une mesure similaire prise à l'encontre du consulat de Chine à Houston par les Etats-Unis.
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2 7 juillet 2020

Le Brent en légère augmentation, dans un marché atone et sans grande direction

Tableau de bord - Marchés Le prix du pétrole brut était en légère augmentation la semaine dernière, dans un marché atone et sans grande direction (Fig. 1). En moyenne hebdomadaire, le Brent a gagné +0,5 $/b à 43,7 $/b et le WTI +0,8 $/b à 41,4 $/b (Fig. 1). La chute du dollar par rapport à plusieurs devises et le regain de tensions géopolitiques entre la Chine et les États-Unis suite à la fermeture du consulat de Chine à Houston, accusé d’être une plaque tournante de « l’espionnage chinois », ont contribué à soutenir les cours du pétrole brut, tandis que l’incertitude quant à l’évolution de la situation sanitaire dans le monde continue de peser sur la demande de pétrole. Le consensus Bloomberg sur le prix du Brent pour 2020 prend +1 $/b à 40,5 $/b et +0.6 $/b à 47,9 $/b pour 2021 (Fig. 3).
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20 juillet 2020

L'Opep+ décide d'augmenter sa production de pétrole brut à partir du mois d’août.
Le Brent stable à 43 $/b.

Tableau de bord - Marchés En moyenne hebdomadaire, les prix du pétrole brut sont restés pratiquement stables la semaine dernière. Le Brent a gagné +0,2 $/b à 43,2 $/b et le WTI +0,1 $/b à 40,6 $/b (Fig. 1). Les prix continuent d’osciller autour des 40 $/b depuis près d'un mois (Fig. 2), contraints par l’évolution de la pandémie de Covid-19, malgré des signes encourageants de reprise de la demande aux États-Unis et en Chine et une baisse des stocks de pétrole. Mais la décision des pays de l'Opep+ d'assouplir progressivement leurs quotas de production à partir du mois d'août fait craindre un retour à un marché excédentaire, alors que le risque d'une seconde vague virale est loin d'être écarté.
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13 juillet 2020

Malgré des signes tangibles de reprise économique et le rééquilibrage du marché pétrolier, la hausse des prix du pétrole brut ralentit.

Tableau de bord - Marchés En moyenne hebdomadaire, les prix du pétrole brut ont augmenté la semaine dernière de +2 % à 43,0 $/b pour le Brent et de +1,5 % à 40,5 $/b pour le WTI. Malgré des signes tangibles de reprise économique et le rééquilibrage du marché pétrolier, la hausse des prix du pétrole brut a fortement ralenti au cours du mois dernier face à l’incapacité des gouvernements à régler la crise du Covid-19 avec une recrudescence inquiétante de cas aux États-Unis et la réimposition de mesures de confinement dans de nombreuses régions du monde (Fig. 1 et 2). Le consensus Bloomberg sur le prix du Brent pour 2020 est en très légère hausse à 39,4 $/b, signe que les analystes restent très prudents quant à l’évolution du prix du brut au second semestre (Fig. 3).
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6 juillet 2020

Fermeté du prix du pétrole grâce à de bons indicateurs économiques

Le prix spot du Brent atteint 43 $/b. Le prix spot du Brent a progressé de 1,5 % la semaine passée porté par la confirmation du respect par l’Irak des engagements Opep+ et en raison de la publication de bons indicateurs en Chine et aux États-Unis (Fig. 1). Les prix à terme évoluent dans le même sens se situant à 43 $/b pour les cotations du Brent en septembre ce qui représente une progression de 2 $/b en une semaine (Fig. 2). La courbe des prix à terme sur 12 mois ne révèle pas de tendances nettes évoluant entre les courbes observées pendant la période du confinement (prix à moins de 30 $/b, courbes en contango M2>M1, signe de baisse) et celles de l’avant-Covid-19 (prix entre 50 et 60 $/b, courbes en backwardation léger (M2<=M1). Cette situation souligne l’instabilité de la période actuelle, entre début effectif de reprise et inquiétude concernant une possible « deuxième vague ».
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29 juin 2020

Résurgence des cas de Covid-19 dans plusieurs pays et stocks pétroliers freinent la remontée des prix du brut

Tableau de bord - Marchés En moyenne hebdomadaire, le prix du Brent a augmenté la semaine dernière de 0,6 $/b à 41,6 $/b et le WTI de 0,8 $/b à 39,2 $/b. La résurgence des cas de Covid-19 aux États-Unis et dans certains pays européens, l’incertitude autour de la reprise économique et l’augmentation des stocks pétroliers freinent la remontée des prix du brut, qui ont fini la semaine dernière en baisse (Fig. 1). Le consensus Bloomberg sur le prix du Brent pour 2020 est en légère baisse à 39,0 $/b et 46,9 $/b pour 2021 (Fig. 3).
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22 juin 2020

Bonne résistance du prix du pétrole grâce à l’action de l’Opep+ et de la FED

Forte hausse du prix spot du Brent qui dépasse les 42 $/b le 19 juin. Le prix spot du pétrole a progressé de près de 4 $/b la semaine passée pour s’établir à 42,3 $/b vendredi dernier (Fig. 1). Cette évolution est due en grande partie au respect en mai des engagements de réduction de la production par les pays membres de l’Opep+. Les marchés à terme marquent, dans ce contexte, un net changement sur la semaine, passant, pour les écarts de prix d’un mois sur l’autre (M2 vs M1), en territoire négatif signe d’une anticipation de rééquilibrage en cours du marché (Fig. 2). Ces mouvements restent néanmoins fragiles alors que la crainte d’une deuxième vague de l’épidémie continue à influencer régulièrement les marchés financiers et pétroliers.
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15  juin 2020

La remontée des prix du pétrole brut se heurte au plafond de la réalité économique

Tableau de bords - Prix du pétroleAprès une 7e semaine consécutive de hausses hebdomadaires, la remontée des prix du pétrole brut se heurte au plafond de la réalité économique alors que l’OCDE anticipe pour cette année la pire récession en temps de paix de ces 100 dernières années. En moyenne hebdomadaire, le Brent gagne +0,2 $/b à 40,2 $/b et le WTI +0,6 $/b à 37,9 $/b (Fig. 1 et 2). Le consensus Bloomberg sur le prix du Brent pour 2020 reste stable à 39,1 $/b et 48,5 $/b pour 2021 (Fig. 3 – pour le WTI, le consensus est à 35 $/b en 2020 et 44 $/b en 2021).
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8 juin 2020

Un contexte favorable à une hausse du prix du pétrole

Forte hausse du prix spot du Brent qui atteint 41 $/b le 5 juin. Le prix spot du pétrole gagne cette semaine 13,8 %, soit +4,7 $/b, pour s’établir en moyenne à 38,3 $/b, niveau équivalent aux prix constatés début mars avant la chute brutale liée au confinement d’une grande partie de la population mondiale (Fig. 1). Les prix à terme sont également en hausse s’établissant désormais à 42 $/b pour les cotations du mois d’août (Fig. 2). L’écart entre le prix du mois M+1 (ou M+2) et le prix spot se situe à près de 2 $/b ce qui reste élevé, soulignant la situation d’excédent persistant du marché pétrolier. Globalement, la tendance sur la semaine a été déterminée par l’espoir d’un nouvel accord Opep+ (adopté samedi dernier), par un contexte financier favorable, et par des indicateurs économiques positifs.
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2 juin 2020

La baisse de la production de l’Opep en mai soutient la remontée des prix du brut

Tableau de bords - Prix du pétroleEn mai, les prix du pétrole brut ont connu leur plus forte hausse mensuelle jamais enregistrée. Le Brent a gagné +22% à 32,4 $/b et le WTI +71% à 28,5 $/b. Malgré cette forte hausse, les prix du brut restent à la moitié de leurs niveaux d'avant la crise sanitaire.
Vendredi dernier, le WTI a clôturé à 35,5 $/b, au-dessus du prix du Brent, pour la première fois depuis 2016, après la publication de données confirmant une réduction significative de la production de l’Opep et de meilleures perspectives pour la demande de pétrole.
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25 mai 2020

Le prix spot du Brent retrouve son niveau de début mars

Le prix spot du Brent frôle les 35 $/b. Le prix du Brent poursuit sa progression initiée fin avril se situant la semaine passée à 33,9 $/b en moyenne hebdomadaire, en progression de 20 % par rapport à la semaine précédente (Fig. 1). Ces niveaux de prix, qui n’avaient plus été atteints depuis début mars, sont le reflet des perspectives de rééquilibrage du marché. La réduction attendue des excédents sur le marché pétrolier se concrétise aussi par un rapprochement entre les prix spots et le prix à terme au mois M+1, mettant fin à une situation exceptionnelle marquée par des écarts de 5 à 10 $/b constatés entre avril et début mai (Fig. 2).
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 18 mai 2020

Le Brent au-dessus de 30 $/b. La remontée des prix sera longue

Tableau de bords - Prix du pétrolePour la troisième semaine consécutive, le prix du pétrole brut est en hausse, dépassant 30 $/b en moyenne hebdomadaire, pour la première fois depuis la mi-mars. La hausse des prix du pétrole brut s’est accélérée sur la fin de la semaine dernière avec la publication du rapport de l’AIE, faisant état de prévisions un peu moins pessimistes concernant la baisse de la demande en 2020 et de premiers signes de rééquilibrage du marché pétrolier (Fig. 1).
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 11 mai 2020

La hausse attendue de la demande soutient les prix du pétrole

Brent, mai 2020 : 22,6 $/b (avril : 18,4 $/b).
Hausse du prix du pétrole à un niveau encore modeste
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Le prix du Brent a été soutenu cette semaine par les annonces de déconfinement en Europe et par une reprise sensible de la demande d’essence aux États-Unis. Ces évolutions interviennent alors que des baisses de production volontaires ou subies, se mettent en place. Cet effet de ciseau (hausse espérée de la demande, baisse attendue de l’offre) a permis une progression du prix spot du Brent qui a gagné 4 $/b pour atteindre 24 $/b en fin de semaine. Le prix à terme pour juillet a progressé dans les mêmes proportions se situant désormais à près de 31 $/b (Fig. 1). La forme en contango  des prix à terme est moins marquée par rapport à mars ou avril, signe d’un espoir de rééquilibrage du marché (réduction des excédents). Cela a permis à la compagnie Saudi Aramco d’augmenter jeudi dernier de 1,4 $/b le prix du brut léger saoudien pour juin à destination de l’Asie. Le pétrole « super léger » a toutefois été réduit de 2 $/b, signe de la faiblesse de la demande d’essence et de kérosène.
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4 mai 2020

Après un avril noir, un peu d’espoir en mai. Le Brent remonte à 23 $/b

Tableau de bords - Prix du pétroleAvec l’entrée en vigueur en mai de l’accord Opep+ sur la baisse de la production de pétrole, le marché renoue avec une tendance haussière.
En moyenne hebdomadaire, le Brent pour livraison en juillet gagne +1,3 $/b à 22,9 $/b. Après avoir coté, pour la première fois, à un prix négatif (-37,6 $/b), il y a deux semaines, le WTI à New York est en forte hausse de +11,8 $/b pour s’établir à 15,8 $/b (Fig. 1 et 2). Sur le marché physique, le Brent s'est négocié cette semaine à près de 21,0 $/b en moyenne, en hausse de +4,6 %. Le consensus Bloomberg sur le prix du Brent pour 2020 est en baisse à 38,0 US$/b (Fig. 3).
Quinze semaines après le début de la crise sanitaire, le prix du pétrole brut a chuté de 59 %, une baisse qui dépasse maintenant en intensité celle observée lors de la crise économique de 2008 (Fig. 13).
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27 avril 2020

Les prix spots du pétrole en baisse tendancielle afin de « détruire » l’offre

Les prix spots du Brent autour de 16 $/b en fin de semaine dernière.
Le prix du Brent a évolué en dessous de la moyenne mensuelle (19 $/b) la semaine passée, passant de 17 $/b le lundi à 9 $/b le lendemain pour remonter à près de 16 $/b vendredi (Fig. 1). Le WTI a, pour sa part, commencé la semaine en territoire négatif atteignant – 37 $/b, reflet de l’absence d’achats dans une période de débouclage des contrats à terme pour mai. Après cette journée historique, le WTI, comme la plupart des autres cotations américaines (Fig. 4), est revenu à des niveaux en ligne avec les cotations du Brent.
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20 avril 2020

Trop peu, trop tard, l’accord de l’Opep+ n’arrive pas à enrayer la chute du prix du brut

Tableau prixMalgré un accord historique signé la semaine dernière entre l’Opep et ses alliés, sur la réduction de la production de pétrole, les prix du brut ont continué de baisser.
La publication par le FMI de perspectives alarmantes pour l’économie mondiale, en récession de 3% cette année, les rapports mensuels de l’AIE et de l’Opep sur l’évolution du marché pétrolier et surtout l’augmentation de la production de pétrole en Arabie saoudite et dans les Émirats ont plombé les cours du brut cette semaine.
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16 avril 2020 [ BILAN ]

Un monde pétrolier qui sera durablement impacté par la crise économique liée au Covid-19

Un prix du pétrole historiquement bas. Le prix du pétrole s’établit en moyenne mensuelle pour les premières cotations du mois d’avril autour de 21 $/b contre 32 $/b en mars et près du triple en janvier dernier (63 $/b ; Fig. 1). Ces niveaux de prix n’ont jamais été atteints au cours de ces dernières années ni au plus fort de la crise de 2008/2009 (mini 35,5 $/b), ni après la guerre des prix de fin 2014 à 2016 (mini de 26 $/b en janvier 2016 ; Fig. 2). Sur la base des prix à terme, la moyenne 2020 est estimée à 38 $/b actuellement, niveau historiquement bas. Ces niveaux traduisent l’ampleur des effets de la crise en cours entrainant une baisse historique de la demande que les producteurs doivent désormais subir ou gérer (via l’OPEP++ = OPEP+ avec le soutien des Etats-Unis, des producteurs africains…).
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14  avril 2020

Un accord Opep+ pour réduire les excédents du marché

Recul du prix du Brent sur la semaine. Le prix du Brent a commencé la semaine à 22 $/b pour remonter à 25 $/b mercredi et retomber à 20 $/b en fin de semaine (Fig. 1). Ces évolutions reflètent le regain d’optimisme qui a plané sur les marchés financiers puis les attentes et déceptions liées à la réunion extraordinaire de l’Opep+ du 9 avril. Les annonces n’ont pas totalement convaincu les marchés pétroliers de court terme en raison du décalage entre la baisse attendue de la demande les prochains mois et l’effort consenti.
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6 avril 2020

Le retour de la pétro-diplomatie fait remonter les cours du brut à près de 35 $/b

Tableau prixL’annonce par le président Trump d’un accord de baisse de production entre l’Arabie saoudite et la Russie a fait monter le prix du Brent la semaine dernière à près de 35 $/b (Fig. 1). Les prix ont également été soutenus par la publication de statistiques rassurantes sur la reprise économique chinoise post-Covid-19 et l’annonce d’une réunion d’urgence de l’Opep+ qui devrait se tenir cette semaine.
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30 mars 2020

Le prix du pétrole recule sous l‘effet de la baisse attendue de la demande

Le Brent évolue entre 22,4 $/b et 25,6 $/b sur la semaine (WTI américain : de 15,5 $/b à 23 $/b). Le Brent a trouvé un équilibre provisoire et précaire cette semaine autour de 25 $/b (Fig. 1 & 2), en repli toutefois vendredi à 22,4 $/b (Fig. 1) sous l’effet des doutes sur l’impact des mesures de relance américaine, européenne et plus globalement du G20.
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23 mars 2020

La menace du Covid-19 sur l’économie mondiale fait chuter le brut à 28 $/b

Tableau de bord - Marchés pétroliers (23/03/2020)Entraînés dans une spirale descendante, suite à la rupture de l’alliance Opep-Russie sur la réduction de la production de pétrole brut et l’impact du Covid-19 sur l’économie mondiale et la demande de pétrole, les prix du brut ont chuté de plus de 20 % la semaine dernière.
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16 mars 2020

Virus « Covid-19 » et fin de « l’Opep+ » = Risque majeur 

Chute violente du prix du pétrole et des marchés financiers. Le prix du Brent est passé de 45 $/b le 6 mars à 35 $/b le 9 mars puis 31 $/b le 12 avant de remonter à 33 $/b le 13 mars. Deux annonces sont à l’origine de la chute très brutale (Fig. 1 & 2) cette semaine des prix du pétrole : la première concerne la décision de l’Arabie saoudite du 10 mars visant à renforcer la production jusqu’à 12,3 Mb/j (+2,6 Mb/j) et la deuxième est liée à la déclaration du président américain le 11 mars mettant fin aux voyages depuis l’Europe vers les Etats-Unis..
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9 mars 2020

Faute d’accord entre l’Opep et la Russie, les cours du pétrole s’effondrent

Tableau de bord - Marchés pétroliers (09/03/2020)L’échec des discussions entre l’Opep et la Russie la semaine dernière pour mettre en place un nouvel accord de réduction de la production de pétrole a fait chuter les prix du Brent vendredi dernier de plus de 9 % à 45,3 $/b, son plus bas niveau depuis juin 2017.
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Contact

Jérôme Sabathier

  • Chef du département Economie et évaluation environnementale, direction Economie et Veille

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